POINTS ESSENTIELS
– La survenue d’une insuffisance cardiaque aigüe est toujours un tournant dans
l’évolution de la maladie cardiaque, elle oblige à la prise de décisions thérapeutiques
souvent agressives et toujours urgentes.
– L’échographie cardiaque transthoracique et transoesophagienne est un outil
diagnostique majeur pour évaluer l’état hémodynamique du patient et rechercher une
étiologie.
– Le traitement de l’oedème pulmonaire cardiogénique doit prendre en compte les
aspects physiopathologiques de l’insuffisance cardiaque, ses étiologies et les
éventuels facteurs favorisants ou déclenchants.
– L’efficacité de la ventilation au masque en pression positive a été prouvée pour des
oedèmes aigus pulmonaires de gravité variable, réduisant la nécessité de recourir à
une ventilation mécanique.
– Il n’existe aucun argument pour recommander l’utilisation d’une PEP au cours de la
ventilation mécanique des oedèmes aigus pulmonaires.
– Malgré les évolutions thérapeutiques (revascularisation coronarienne, assistance
circulatoire), le pronostic du choc cardiogénique reste redoutable et sa mortalité
élevée.
– Ses étiologies sont variées et dominées par la maladie coronarienne.
– Le shosin béribéri, forme cardiaque aigüe de l’avitaminose B1 est accessible à un
traitement simple et efficace.
– Le traitement du choc cardiogénique au cours de l’IDM doit faire appel aux
techniques de revascularisation coronaire. La contre-pulsion intra-aortique
diastolique fait partie de la prise en charge.
– Le choix de la technique d’assistance repose sur le devenir du patient, capacité de
récupération de la fonction cardiaque native ou transplantation cardiaque.