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Adultes :
- Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés (>= 1 % des patients) au cours des essais cliniques ont été : somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol, de la glycémie et de la triglycéridémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), glycosurie, augmentation de l’appétit, sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires asymptomatiques des aminotransférases (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), rash, asthénie, fatigue et oedème.
- La liste des effets indésirables présentés ci-dessous a été établie à partir du recueil des événements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais cliniques.
- Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
- Les catégories de fréquence sont définies ainsi : très fréquent (>= 10 %), fréquent (>= 1 %, < 10 %), peu fréquent (>= 0,1 %, < 1 %), rare (>= 0,01 %, < 0,1 %), très rare (< 0,01 %), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- Affections hématologiques et du système lymphatique :
- Fréquent : éosinophilie.
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- Peu fréquent : leucopénie, neutropénie.
- Fréquence indéterminée : thrombocytopénie.
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- Affections du système immunitaire :
- Fréquence indéterminée : réaction allergique.
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- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
- Très fréquent : prise de poids(1).
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- Fréquent : augmentation de la cholestérolémie(2)(3), augmentation de la glycémie(4),augmentation de la triglycéridémie(2)(5), glycosurie, augmentation de l’appétit.
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- Fréquence indéterminée : survenue ou exacerbation d’un diabète, associée parfois à une acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), hypothermie.
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- Affections du système nerveux :
- Très fréquent : somnolence.
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- Fréquent : vertiges, akathisie(6), parkinsonisme(6), dyskinésie(6).
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- Fréquence indéterminée : convulsions avec, dans la plupart des cas, des antécédents de convulsions ou bien des facteurs de risque de convulsions rapportés, syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), dystonie (incluant des crises oculogyres), dyskinésie tardive, symptômes à l’arrêt du traitement(7).
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- Affections cardiaques :
- Peu fréquent : bradycardie, allongement du QTc (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
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- Fréquence indéterminée : tachycardie/fibrillation ventriculaire, mort subite (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
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- Affections vasculaires :
- Fréquent : hypotension orthostatique.
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- Fréquence indéterminée : atteinte thromboembolique (comprenant embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde).
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- Affections gastro-intestinales :
- Fréquent : effets anticholinergiques légers et transitoires tels que constipation et bouche sèche.
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- Fréquence indéterminée : pancréatite.
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- Affections hépatobiliaires :
- Fréquent : élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ASAT, ALAT), particulièrement en début de traitement (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
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- Fréquence indéterminée : hépatite (comprenant des atteintes hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes).
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- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
- Fréquent : rash.
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- Peu fréquent : réaction de photosensibilité, alopécie.
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- Affections musculosquelettiques et systémiques :
- Fréquence indéterminée : rhabdomyolyse.
- Affections du rein et des voies urinaires :
- Peu fréquent : incontinence urinaire.
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- Fréquence indéterminée : dysurie.
- Affections des organes de reproduction et du sein :
- Fréquence indéterminée : priapisme.
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- Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
- Fréquent : asthénie, fatigue, oedème.
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- Investigations :
- Très fréquent : augmentation de la prolactinémie(8).
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- Peu fréquent : élévation de la créatine phosphokinase, augmentation de la bilirubine totale.
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- Fréquence indéterminée : augmentation des phosphatases alcalines.
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(1)
Une prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d’indice de masse corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours), une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été très fréquente (22 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (4,2 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par rapport au poids initial a été très fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’une utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
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(2)
Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total, cholestérol LDL et triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du traitement.
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(3)
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/l) qui sont devenus élevés (>= 6,2 mmol/l). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (>= 5,17 mmol – < 6,2 mmol/l) à des valeurs élevées (>= 6,2 mmol/l) a été très fréquente.
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(4)
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/l) qui sont devenus élevés (>= 7 mmol/l). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (>= 5,56 mmol – < 7 mmol/l) à des valeurs élevées (>= 7 mmol/l) a été très fréquente.
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(5)
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/l) qui sont devenus élevés (>= 2,26 mmol/l). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (>= 1,69 mmol/l – < 2,26 mmol/l) à des valeurs élevées (>= 2,26 mmol/l) a été très fréquente.
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(6)
Au cours d’essais cliniques, l’incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique significative). Les patients traités par l’olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles parkinsoniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités par l’halopéridol à des posologies comparables. En l’absence d’information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapine entraîne moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
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(7)
Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été rapportés lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.
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(8)
Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure de la normale a été observée chez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et ayant un taux de prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la limite supérieure de la normale. Généralement, chez les patients traités avec l’olanzapine, les répercussions cliniques potentiellement associées au niveau mammaire et sur les cycles menstruels (par exemple aménorrhée, tension mammaire, galactorrhée chez les femmes et gynécomastie/tension mammaire chez les hommes) ont été peu fréquentes. Des réactions indésirables potentiellement associées à la fonction sexuelle (par exemple dysfonction érectile chez les hommes et diminution de la libido chez les femmes et les hommes) ont été fréquemment observées.
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Utilisation prolongée (au moins 48 semaines) :
- La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives du poids (augmentation), du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d’augmentation de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
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Information complémentaire concernant des populations particulières :
- Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à une incidence supérieure de décès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au placebo (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables très fréquemment rapportés avec l’olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été fréquemment observés.
- Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été très fréquemment rapportées, et ce, de façon plus fréquente qu’avec le placebo.
- Au cours d’un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre de troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate, la fréquence des neutropénies a été de 4,1 % ; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l’appétit et prise de poids a été observée lors de l’association de l’olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles de l’élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l’association de l’olanzapine au lithium ou au valproate, une augmentation supérieure ou égale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 % des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu’à 6 semaines). Lors du traitement au long cours par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant un trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a été rapportée chez 39,9 % des patients.
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Population pédiatrique (voie orale) :
- L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien qu’aucune étude clinique comparant les adolescents aux adultes n’ait été réalisée, les données issues des études réalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essais chez l’adulte.
- La liste suivante résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez les patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents. Une prise de poids cliniquement significative (>= 7 %) surviendrait plus fréquemment chez les adolescents comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise de poids et la proportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poids cliniquement significative ont été plus importantes lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors d’une exposition de courte durée.
- Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
- Les catégories de fréquence sont définies ainsi : très fréquent (>= 10 %), fréquent (>= 1 %, < 10 %).
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
- Très fréquent : prise de poids(9), augmentation de la triglycéridémie(10), augmentation de l’appétit.
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- Fréquent : augmentation de la cholestérolémie(11).
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- Affections du système nerveux :
- Très fréquent : sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence).
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- Affections gastro-intestinales :
- Affections hépatobiliaires :
- Très fréquent : élévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
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- Investigations :
- Très fréquent : diminution de la bilirubine totale, augmentation de la gamma glutamyl transférase, augmentation de la prolactinémie(12).
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(9)
Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente (40,6 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poids initial a été fréquente (2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (au moins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une augmentation du poids supérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport à leur poids initial.
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(10)
Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/l) qui sont devenus élevés (>= 1,467 mmol/l) et des modifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (>= 1,016 mmol/l – < 1,467 mmol/l) devenant élevée (>= 1,467 mmol/l).
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(11)
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du traitement (< 4,39 mmol/l) devenant élevée (>= 5,17 mmol/l) a été fréquente. Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (>= 4,39 mmol – < 5,17 mmol/l) devenant élevée (>= 5,17 mmol/l) ont été très fréquentes.
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(12)
Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patients adolescents.
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Voie injectable :
- Au cours des essais cliniques, la somnolence a été un effet indésirable fréquemment associé (1-10 %) à l’utilisation de l’olanzapine IM.
- Au cours des notifications spontanées recueillies après la commercialisation, des cas d’hypotension, de bradycardie, de dépression respiratoire et de décès ont été très rarement associés (< 0,01 %) au traitement par l’olanzapine IM, le plus souvent chez des patients ayant reçu des benzodiazépines et/ou d’autres antipsychotiques ou chez des patients traités au-delà des doses journalières recommandées d’olanzapine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
- La liste suivante a été établie à partir du recueil des événements indésirables et des examens de laboratoire réalisés au cours des essais cliniques menés avec Zyprexa poudre pour solution injectable :
- Affections cardiaques :
- Fréquent (1 – 10 %) : bradycardie avec ou sans hypotension ou syncope, tachycardie.
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- Peu fréquent (0,1 – 1 %) : arrêt sinusal.
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- Affections vasculaires :
- Fréquent (1 – 10 %) : hypotension orthostatique, hypotension.
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- Affections respiratoires :
- Peu fréquent (0,1 – 1 %) : hypoventilation.
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- Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
- Fréquent (1 – 10 %) : gêne au point d’injection.
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Signes et symptômes :
- En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence > 10 %) sont : tachycardie, agitation/agressivité, dysarthrie, symptômes extrapyramidaux divers et diminution du niveau de conscience allant de la sédation au coma.
- Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire, convulsions, coma, éventuel syndrome malin des neuroleptiques, insuffisance respiratoire, fausse-route, hypertension ou hypotension, arythmies cardiaques (moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardiorespiratoire. Des évolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une dose aussi basse que 450 mg mais une évolution favorable a également été rapportée à la suite d’un surdosage par environ 2 g d’olanzapine orale.
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Traitement du surdosage :
- Il n’y a pas d’antidote spécifique de l’olanzapine.
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- Zyprexa voie orale : il n’est pas recommandé de provoquer des vomissements. La prise en charge standard d’un surdosage peut être utilisée (lavage gastrique, administration de charbon activé). L’administration concomitante de charbon activé réduit la biodisponibilité orale de l’olanzapine de 50 à 60 %.
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- Zyprexa voies orale et injectable : un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doivent être mis en oeuvre selon l’état clinique, y compris un traitement de l’hypotension et du collapsus circulatoire, et une assistance respiratoire. Ne pas utiliser l’adrénaline, la dopamine ou un autre bêtasympathomimétique car la stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l’hypotension. Un monitoring cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d’éventuelles arythmies. Une surveillance médicale étroite et le monitoring doivent être poursuivis jusqu’à la guérison du patient.
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Groupe pharmacothérapeutique : diazépines, oxazépines et thiazépines (code ATC : N05AH03).
L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque et thymorégulateur avec un large profil pharmacologique sur un certain nombre de récepteurs.
Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pour certains récepteurs (Ki < 100 nM) tels que les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1, D2, D3, D4, D5, muscariniques cholinergiques M1-M5, alpha1-adrénergiques et histaminiques H1.
Des études de comportement chez l’animal ont montré un antagonisme des systèmes 5-HT, dopaminergiques et cholinergiques, ce qui confirme le profil de liaison aux récepteurs.
Il a été démontré dans des études in vitro que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 que pour les récepteurs dopaminergiques D2, et une plus grande activité in vivo sur les modèles 5-HT2 par rapport aux modèles D2. Il a été démontré par des études électrophysiologiques que l’olanzapine réduit de façon sélective la transmission au niveau des neurones dopaminergiques du système mésolimbique (A10) alors que l’effet observé sur le système striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité. L’olanzapine réduit la réponse d’évitement conditionné, test qui peut indiquer une activité antipsychotique, à des doses inférieures à celles responsables d’induction de catalepsie, effet qui peut indiquer la survenue d’effets indésirables moteurs. Contrairement à d’autres agents antipsychotiques, l’olanzapine augmente la réponse à un test d’« anxiolyse ».
Dans une étude de tomographie par émission de positron (PET) chez le volontaire sain utilisant une dose orale unique (10 mg), l’olanzapine a entraîné une occupation des récepteurs 5-HT2A supérieure à celle des récepteurs D2. De plus, une étude d’imagerie en tomographie par émission monophotonique (SPECT) chez des patients schizophrènes a mis en évidence une occupation du système striatal D2 plus faible chez les patients répondant à l’olanzapine que chez les patients répondant à d’autres antipsychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chez des patients répondant à la clozapine.
Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur trois réalisées versus produits de référence utilisant l’olanzapine par voie orale chez 2900 patients schizophrènes présentant à la fois une symptomatologie positive et négative, l’olanzapine a été associée à une amélioration de la symptomatologie positive et négative statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ou sous produits de référence.
Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus 1481 patients présentant des troubles schizophréniques ou schizoaffectifs ou apparentés, associés à des symptômes dépressifs d’intensités variables (score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6), une analyse prospective, dont un critère secondaire de jugement était l’évolution de la symptomatologie dépressive avant-après traitement, a mis en évidence une amélioration statistiquement plus importante (p = 0,001) dans le groupe de traitement olanzapine orale (- 6,0) que dans le groupe de traitement halopéridol (- 3,1).
Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre de troubles bipolaires, l’olanzapine orale a montré une efficacité supérieure à celle du placebo et du valproate monosodique sur la réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. L’olanzapine orale a également montré des résultats d’efficacité comparables à l’halopéridol en termes de proportion de patients en rémission des symptômes maniaques et dépressifs à 6 et 12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le lithium ou le valproate depuis au moins 2 semaines, l’introduction de 10 mg d’olanzapine orale (en association avec le lithium ou le valproate) a entraîné, après 6 semaines, une réduction des symptômes maniaques supérieure à celle observée chez les patients traités par le lithium ou le valproate en monothérapie.
Dans le cadre de l’évaluation de la prévention des récidives dans le trouble bipolaire, une étude randomisée versus placebo, évaluant l’efficacité d’un traitement de 12 mois par olanzapine, a été menée chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque après un traitement par olanzapine. Une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a été observée pour le critère principal d’évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour les critères d’évaluation d’une récidive maniaque et d’une récidive dépressive, une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport au groupe placebo a également été observée.
Une deuxième étude randomisée évaluant la non-infériorité à 12 mois de l’olanzapine versus le lithium dans la prévention des récidives, chez des patients ayant atteint la rémission d’un épisode maniaque, après un traitement associant l’olanzapine avec le lithium, a été menée. L’olanzapine s’est montrée statistiquement non inférieure au lithium sur le taux de récidive, critère principal de l’étude (olanzapine 30,0 %, lithium 38,3 % ; p = 0,055).
Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant un épisode maniaque ou mixte stabilisés après un traitement associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le groupe associant l’olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) ne présentait pas une supériorité statistiquement significative par rapport au groupe traité par un thymorégulateur (lithium ou valproate) seul dans le délai de survenue d’une récidive syndromique.
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Zyprexa voie orale :
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Population pédiatrique :
- Les données disponibles chez les adolescents (âgés de 13 à 17 ans) sont limitées à des données d’efficacité à court terme dans la schizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires de type I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine a été utilisée à une dose flexible démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à 20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les adolescents ont pris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes. L’ampleur des modifications des taux à jeun de cholestérol total, de triglycérides, de cholestérol LDL et de prolactine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Effets indésirables) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il n’y a pas de données sur le traitement de maintien et les données sur la sécurité à long terme sont limitées (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Effets indésirables).
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Zyprexa voie injectable :
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- Dans une étude pharmacocinétique chez les volontaires sains, une dose de 5 mg de Zyprexa poudre pour solution injectable a donné une concentration plasmatique maximale (Cmax) approximativement 5 fois supérieure à celle observée avec la même dose d’olanzapine par voie orale. La Cmax est obtenue plus rapidement par voie intramusculaire que par voie orale (15 à 45 minutes versus 5 à 8 heures). Comme par voie orale, la Cmax et l’aire sous la courbe (ASC) après injection intramusculaire sont directement proportionnelles à la dose administrée. Pour la même dose d’olanzapine administrée par voie intramusculaire et orale, l’ASC, la demi-vie, la clairance et le volume de distribution sont similaires. Les profils métaboliques après administration orale et intramusculaire sont similaires.
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Zyprexa voie orale :
- Le comprimé orodispersible d’olanzapine est bioéquivalent aux comprimés enrobés d’olanzapine, avec un taux et un niveau d’absorption similaires. Les comprimés orodispersibles d’olanzapine peuvent être utilisés comme une alternative aux comprimés enrobés.
- L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales étant atteintes dans un délai de 5 à 8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence d’aliments. La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administration intraveineuse n’a pas été déterminée.
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Population pédiatrique :
- Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinétiques de l’olanzapine sont similaires entre les adolescents et les adultes. Dans des études cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine était approximativement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différences démographiques entre les adolescents et les adultes concernent un poids corporel moyen inférieur et un nombre moins important de fumeurs chez les adolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de la moyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.
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Zyprexa voies orale et injectable :
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- L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation. Le principal métabolite circulant est le 10-N-glucuronide ; il ne franchit pas la barrière hématoencéphalique. Les cytochromes P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6 entraînent la formation du métabolite N-desméthyl et du métabolite 2-hydroxyméthyl. Ces deux métabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo significativement plus faible que l’olanzapine dans les études animales. L’activité pharmacologique principale est due à la molécule mère, l’olanzapine. Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminale de l’olanzapine chez le sujet sain varie selon l’âge et le sexe.
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- Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune recevant l’olanzapine par voie orale, la demi-vie moyenne d’élimination de l’olanzapine est prolongée (51,8 h vs 33,8 h) et la clairance est réduite (17,5 l/h vs 18,2 l/h). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé est comparable à celle observée chez le sujet jeune. Chez 44 patients schizophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par jour n’ont pas été associées à un profil d’effets indésirables particulier.
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- Chez la femme, par rapport à l’homme recevant l’olanzapine par voie orale, la demi-vie d’élimination moyenne est légèrement prolongée (36,7 h vs 32,3 h) et la clairance est réduite (18,9 l/h vs 27,3 l/h). Cependant, l’olanzapine (5-20 mg) a montré un profil de sécurité comparable chez la femme (n = 467) et chez l’homme (n = 869).
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- Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 10 ml/min), par rapport aux sujets sains recevant l’olanzapine par voie orale, ni la demi-vie d’élimination moyenne (37,7 h vs 32,4 h), ni la clairance (21,2 l/h vs 25,0 l/h) ne sont significativement différentes. Toutefois, des études du bilan de masse ont montré qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapine marquée par un isotope radioactif ont été excrétés dans les urines, principalement sous forme de métabolites.
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- Chez les sujets fumeurs avec une insuffisance hépatique modérée recevant l’olanzapine par voie orale, la demi-vie d’élimination moyenne est prolongée (39,3 h) et la clairance (18,0 l/h) est réduite de la même façon que chez les sujets sains (respectivement 48,8 h et 14,1 l/h).
- Chez les sujets non fumeurs, par rapport aux fumeurs (hommes et femmes) recevant l’olanzapine par voie orale ou intramusculaire, la demi-vie d’élimination est prolongée (38,6 h vs 30,4 h) et la clairance est réduite (18,6 l/h vs 27,7 l/h).
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- La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes, chez les femmes que chez les hommes, et chez les non-fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois, l’impact de l’âge, du sexe ou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible par rapport à la variabilité globale interindividuelle.
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- Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’a montré aucune différence dans les paramètres pharmacocinétiques entre les trois populations.
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- Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %, pour une fourchette de concentration allant d’environ 7 à 1000 ng/ml. L’olanzapine se lie essentiellement à l’albumine et à l’alpha-1-glycoprotéine acide.
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Toxicité aiguë (dose unique) :
- Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sont caractéristiques des neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma, tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation, et diminution de la prise de poids. Les doses médianes létales étaient d’environ 210 mg/kg (souris) et 175 mg/kg (rats). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg sans décéder. Les signes cliniques observés ont été les suivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la fréquence cardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des doses orales uniques allant jusqu’à 100 mg/kg ont entraîné une prostration, et à des doses supérieures, un état de semi-inconscience.
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Toxicité à doses répétées :
- Dans des études d’une durée allant jusqu’à 3 mois chez la souris et jusqu’à 1 an chez le rat et le chien, les effets essentiels ont été une dépression du SNC, des effets anticholinergiques et des troubles hématologiques périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Les paramètres de croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effets réversibles liés à l’augmentation de la prolactinémie chez la rate comprenaient une diminution du poids des ovaires et de l’utérus, des modifications morphologiques de l’épithélium vaginal et de la glande mammaire.
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Toxicité hématologique :
- Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, y compris des diminutions dose-dépendantes du nombre des leucocytes circulants chez la souris et une diminution non spécifique des leucocytes circulants chez le rat ; cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n’a été mis en évidence. Une neutropénie réversible, une thrombocytopénie périphérique ou une anémie sont survenues chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/j (l’exposition totale à l’olanzapine [ASC] étant 12 à 15 fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg). Chez des chiens cytopéniques, aucun effet indésirable sur les cellules souches ou prolifératives de la moelle osseuse n’a été observé.
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Toxicité de la reproduction :
- L’olanzapine n’a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effet sur la capacité d’accouplement des rats mâles. Les cycles oestraux ont été affectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois la posologie maximale chez l’homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez les rats ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chez l’homme). Dans les portées de rats ayant reçu de l’olanzapine, un retard du développement foetal et une diminution transitoire du taux d’activité des petits ont été observés.
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Mutagénicité :
- L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lors d’une série complète de tests standard, tels que tests de mutation bactérienne, et tests in vitro et in vivo sur mammifères.
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Carcinogénicité :
- D’après les résultats des études par voie orale chez la souris et le rat, il a été conclu que l’olanzapine n’est pas carcinogène.
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Zyprexa forme injectable :
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- Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique Modalités de manipulation et d’élimination.
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- L’olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec le diazépam injectable en raison de l’apparition d’un précipité lorsque ces produits sont mélangés.
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- Le lorazépam injectable ne doit pas être utilisé pour reconstituer l’olanzapine injectable car cette association ralentit le temps de reconstitution.
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- L’olanzapine injectable ne doit pas être mélangée dans une même seringue avec l’halopéridol injectable en raison d’une diminution du pH qui dégrade l’olanzapine.
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MODALITÉS DE CONSERVATION
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Durée de conservation pour Zyprexa formes orales et Zyprexa forme injectable :
- 3 ans.
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Zyprexa formes orales :
- A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière et de l’humidité.
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Zyprexa forme injectable :
- A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C. A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.
- Après reconstitution : 1 heure. Ne pas congeler.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION
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Reconstituer Zyprexa poudre pour solution injectable uniquement avec de l’eau pour préparation injectable en utilisant les techniques aseptiques standard pour la reconstitution des produits à usage parentéral. N’utiliser aucune autre solution pour la reconstitution (cf Incompatibilités).
- Prélever 2,1 ml d’eau pour préparation injectable grâce à une seringue stérile. Injecter dans un flacon de Zyprexa.
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- Faire tourner le flacon jusqu’à ce que le contenu soit complètement dissous, donnant une solution de couleur jaune. Le flacon contient 11 mg d’olanzapine en solution à 5 mg/ml (1 mg d’olanzapine est retenu dans le flacon et la seringue, permettant ainsi l’administration de 10 mg d’olanzapine).
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- Le tableau suivant donne les volumes d’injection pour les différentes doses d’olanzapine :
| Dose (mg) | Volume d’injection (ml) |
| 10 | 2,0 |
| 7,5 | 1,5 |
| 5 | 1,0 |
| 2,5 | 0,5 |
- Administrer la solution par voie intramusculaire. Ne pas administrer par voie intraveineuse ou sous-cutanée.
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- Jeter la seringue et la solution inutilisée conformément aux procédures appropriées.
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- Utiliser immédiatement la solution dans l’heure qui suit sa reconstitution.
Avant d’être administrés, les produits pour usage parentéral doivent faire l’objet d’une inspection visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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LISTE I
| Zyprexa : |
| AMM | EU/1/96/022/004 ; CIP 3400934237706 (28 cp enr 5 mg). |
| EU/1/96/022/011 ; CIP 3400935537164 (28 cp enr 7,5 mg). |
| EU/1/96/022/006 ; CIP 3400934237874 (56 cp enr 7,5 mg). |
| EU/1/96/022/009 ; CIP 3400934238017 (28 cp enr 10 mg). |
| EU/1/96/022/010 ; CIP 3400934238185 (56 cp enr 10 mg). |
| EU/1/96/022/016 ; CIP 3400935754974 (1 flacon de pdre p sol inj). |
| RCP révisés le 21.02.2011. |
| Zyprexa Velotab : |
| AMM | EU/1/99/125/001 ; CIP 3400935454218 (28 cp orodispers 5 mg). |
| EU/1/99/125/002 ; CIP 3400935454386 (28 cp orodispers 10 mg). |
| EU/1/99/125/003 ; CIP 3400935454447 (28 cp orodispers 15 mg). |
| EU/1/99/125/004 ; CIP 3400935454508 (28 cp orodispers 20 mg). |
| RCP révisés le 20.12.2010. |
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| Prix : | 61.03 euros (28 cp enrobés à 5 mg). |
| 61.03 euros (28 cp enrobés à 7,5 mg). |
| 116.85 euros (28 cp enrobés à 10 mg). |
| 61.03 euros (28 cp orodispersibles à 5 mg). |
| 116.85 euros (28 cp orodispersibles à 10 mg). |
| Remb Séc soc à 65 %. |
| Toutes formes, toutes présentations : Collect. |
LILLY FRANCE SAS
13, rue Pagès. 92158 Suresnes cdx Standard : Tél : 01 55 49 34 34 Info médic/Pharmacovigilance : Tél : 01 55 49 32 51 ou N° Vert : 08 00 00 36 36 Fax : 01 55 49 33 07 Logistique produits : Tél : 01 55 49 33 21. Fax : 01 55 49 34 85 Site web : http://www.lilly.fr
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