Anafranil® 
Contre-indications
Hypersensibilité à la clomipramine ou à l’un de ses excipients. Risque connu de glaucome par fermeture de l’angle. Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques. Infarctus du myocarde récent. Association avec les IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide) et le sultopride (neuroleptique benzamide).
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 Intramusculaire  | 
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Indication | 
 Épisodes dépressifs majeurs. Troubles obsessionnels compulsifs.  | 
Posologie | 
 Dépression et troubles obsessionnels compulsifs de l’adulte : Doses progressives pendant une semaine, pour atteindre 100 à 150 mg/24 h. Relais voie orale (remplacer progressivement chaque ampoule par 2 comprimés dosés à 25 mg). Sujet âgé : initiation à posologie faible. Insuffisance hépatique et rénale : diminuer la posologie.  | 
Présentation | 
 Solution à 25 mg/2 mL.  | 
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 Préparation (Reconstitution)  | 
 Solution prête à l’emploi.  | 
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 Préparation (Dilution)  | 
 Pas de dilution.  | 
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 Administration  | 
 IM.  | 
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 Perfusion IV  | 
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Indication | 
 Épisodes dépressifs majeurs. Troubles obsessionnels compulsifs. Douleurs neuropathiques de l’adulte.  | 
Posologie | 
 Dépression et troubles obsessionnels compulsifs de l’adulte : 50 à 75 mg/24 h. Relais voie orale (remplacer progressivement chaque ampoule par 2 comprimés dosés à 25 mg). Douleurs neuropathiques de l’adulte : Perfusion IV : 12,5 à 25 mg/24 h. Débuter à doses faibles pendant une semaine. Augmenter par paliers de 10 à 25 mg toutes les semaines. Posologie individuelle comprise entre 10 à 75 mg. Relais voie orale (remplacer progressivement chaque ampoule par 2 comprimés dosés à 25 mg). Sujet âgé : initiation à posologie faible. Insuffisance hépatique et rénale : diminuer la posologie.  | 
Présentation | 
 Solution à 25 mg/2 mL.  | 
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 Perfusion IV  | 
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 Préparation (Reconstitution)  | 
 Solution prête à l’emploi.  | 
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 Préparation (Dilution)  | 
 Dans 100 mL (12,5 à 25 mg) ou 250 mL (50 à 100 mg) de chlorure de sodium 0,9% ou glucosé 5%.  | 
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 Administration  | 
 Perfusion IV lente : en 2h30 à 3h. Patient en décubitus à maintenir au moins 1 demi-heure après la perfusion IV.  | 
Précautions d’emploi – surveillance
Utilisation prudente ou déconseillée chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, chez le sujet âgé, en cas d’hypotension orthostatique, constipation chronique, hypertrophie prostatique, affections cardiovasculaires, insuffisance hépatique, insuffisance rénale.
Initier le traitement en milieu hospitalier jusqu’à amélioration.
Tenir compte des traitements analgésiques éventuellement associés.
Surveillance étroite en début de traitement du fait du risque d’aggravation clinique et/ou de survenue d’idées ou comportements suicidaires. Adaptation du traitement en cas d’insomnie ou nervosité.
Syndrome de sevrage possible. Arrêt progressif du traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines prudente ou déconseillée.
Grossesse
Déconseillé ou contre-indiqué.
Allaitement
Déconseillé ou contre-indiqué.
Effets indésirables
Effet anticholinergique : sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, glaucome, tachycardie, sueurs, troubles de la miction, rétention urinaire. Effet adrénolytique : hypotension orthostatique, impuissance. Somnolence ou sédation, insomnie, myoclonies. Tremblements, crises convulsives sur terrain prédisposé, états confusionnels transitoires, syndrome sérotoninergique. Levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire. Inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques. Réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques. Manifestations paroxystiques d’angoisse. Prise de poids. Troubles de la conduction ou du rythme. Hypertrophie mammaire, galactorrhée, SIADH, troubles de la libido. Bouffées de chaleur. Réactions cutanées allergiques. Dysarthrie. Hépatite cytolytique ou cholesta-tique. Hyperéosinophilie, leucopénie, agranulocytose, thrombopénie. Syncope.
Conditions de conservation
À l’abri de la lumière, dans son emballage extérieur.
 
								
								















