TRI
– urgence absolue, Niveau 1
Diagnostic
Perturbation du comportement moteur, psychique et relationnel empêchant le contact et l’examen clinique. Risque de passage à l’acte violent imminent auto et hétéro-agressif
Recherche d’un diagnostic
– Hypoglycémie, fièvre, hypoxie, état de choc
– Douleur
– Affection traumatique
– Affections neurologiques (AVC, méningite)
– Intoxication (Drogue, alcool, médicament) ou sevrage
– Pathologie psychiatrique
Prise en charge
– Préférer le contact relationnel à une contention-sédation
– Contention toujours associée à une sédation médicamenteuse
– Prescription médicale (= traçabilité écrite)
– Examen médical complet dès que possible avec réévaluation
Protocole de contention physique
Â
– 4 soignants empaumant chacun un membre, 5e soignant qui saisit la tête
– 1 Coordinateur
– Patient couché sur le dos, chaque membre étant maintenu par une attache, la ceinture ventrale bouclée, puis les attaches verrouillées
– Le patient est partiellement déshabillé et couvert d’un drap
– Fouille systématique
– Puis la tête du brancard est surélevée (éviter inhalation)
Sédation (selon habitude et connaissance des médicaments)
– Neuroleptiques
- Loxapac (3 à 4 mg/kg) : entre 100 à 150 mg PO ou IM
– Benzodiazépines
- Seresta (1mg/kg)Â : 50 mg PO (ou Tranxène, Valium)
- Hypnovel : 0,05 mg/kg IVD puis titration (ou Rivotril)
Surveillance
– Pièce calme, surveillance rapprochée, accès ouvert
– Fiche de surveillance écrite
- Heure de la contention
- Heure de la sédation et produits utilisés
- Constantes (PA, pouls, SaO2, Glasgow)
- Fréquence de la surveillance
– Heure d’arrêt de la contention et surveillance
Sources
– conférence concensus ANAES 2003