Description
L’atropine s’oppose, de façon compétitive aux effets muscariniques de l’acétylcholine.
C’est un spasmolytique et un antidote des anticholinestérasiques.
Classe
– Parasympatholytique
Actions
– Bloque les récepteurs de l’acétylcholine
– Augmente la fréquence du noeud AV
– Diminue les sécrétions gastro-intestinales
– Diminue les sécrétions bronchique (moindre)
– Mydriatique
– Ganglioplégique (très fortes doses)
Utilisation
– Dilué à 0,1 mg / ml (1 / 10 000)
– pur à 1 mg / ml (1 / 1 000)
– dose cumulée de 0,04 mg/kg qui peut être dépassée en cas d’intoxixation aux organophosphorés
Posologie
– bradycardie : 0,5mg / 5 min sans dépasser 0,04 mg/kg
– asystolie : 1 mg sans dépasser 4 mg
Administration
– IV (éviter les voies SC et IM moins efficaces)
Indications
– Bradycardies mal tolérées sur le plan hémodynamique
– Troubles de la conduction auriculo-ventriculaire
– Asystolie
– Intoxication aux organo-phosphorés
– Intoxication par les champignons muscariniques
CI absolues
– Aucune contre indication en situation de détresse vitale.
CI relatives
– Hypertension intraocculaire par fermeture de l’angle
– Adénome prostatique (rétention aigüe d’urine)
Précautions d’emploi
– Surveillance continue de l’ECG , PA et FC
– surveiller la température corporelle des enfants en période de canicule
Effets Indésirables
– Palpitations,
– tachycardie, arythmie
– sécheresse buccale
– mydriase, glaucome, trouble de l’accomodation
– rétention d’urine (prostate)
– constipation, aggravation d’un iléus
Dosage Pédiatrique
– IV 0.02 mg/kg jusqu’à 0,5 mg IVD et 1 mg /24h chez l’enfant, 1 mg IVD et 2 mg/24h chez l’adolescent
Associations à éviter
– aucune
Associations à surveiller
– Disopyramide phosphate
– Disopyramide