Comprimé pelliculé à 150 mg (blanc) :  Boîte de 30, sous plaquette thermoformée. 
 
  
 
 
 
  
 
 
 
| Comprimé effervescent à 75 mg : | p cp |  
 
 
| Ranitidine (DCI)    
 | 75 mg |  
 
 
| (sous forme de chlorhydrate : 84 mg/cp)  
 |  
 
 
 
 
| Comprimé pelliculé et effervescent à 150 mg : | p cp |  
 
 
| Ranitidine (DCI)   
 | 150 mg |  
 
 
| (sous forme de chlorhydrate : 168 mg/cp)  
 |  
 
 
 
 
| Comprimé pelliculé et effervescent à 300 mg : | p cp |  
 
 
| Ranitidine (DCI)   
 | 300 mg |  
 
 
| (sous forme de chlorhydrate : 336 mg/cp)  
 |  
 
 
Excipients :
 
  
 
Comprimés pelliculés : cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, hypromellose, dioxyde de titane, triacétine ; carmellose sodique (cp 300 mg).  
 
Comprimés effervescents : citrate diacide de sodium (cp 75 mg) ; citrate monosodique anhydre (cp 150 mg et 300 mg) ; bicarbonate de sodium, aspartam, povidone, benzoate de sodium, arôme orange (huile essentielle d’orange, gomme végétale, maltodextrine, sorbitol), arôme pamplemousse (huile essentielle de pamplemousse, gomme végétale, maltodextrine, sorbitol).  
 
Teneur en sodium : 164 mg/cp efferv à 75 mg ; 328 mg/cp efferv à 150 mg ; 479 mg/cp efferv à 300 mg.  
 
 
 
  
 
 
 
-  
Comprimé effervescent à 75 mg : 
  
- Traitement symptomatique du reflux gastro-oesophagien lorsque les règles hygiénodiététiques ne se sont pas montrées efficaces.
  
 
  
 
 
-  
Comprimés pelliculé et effervescent à 150 mg : 
  
-  
 
- Ulcère gastrique ou duodénal évolutif.   
  
- OEsophagite par reflux gastro-oesophagien.   
  
- Traitement d’entretien de l’ulcère duodénal. 
 -  
  
- Syndrome de Zollinger-Ellison.   
  
 
  
 
  
 
 
-  
Comprimés pelliculé et effervescent à 300 mg :  
  
-  
 
- En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale (après preuve endoscopique de la lésion et de l’infection). 
 -  
  
- Ulcère gastrique ou duodénal évolutif. 
 -  
  
- OEsophagite par reflux gastro-oesophagien.   
  
- Syndrome de Zollinger-Ellison.   
  
 
  
 
  
 
 
 
  
 
 
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION 
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Posologie : 
  
 
- Traitement symptomatique du reflux gastro-oesophagien : 1 comprimé effervescent à 75 mg, au moment des brûlures et/ou des régurgitations, avec un maximum de 3 prises par jour et sur une période n’excédant pas 2 semaines. 
 - Coût du traitement journalier : 0,24 à 0,78 euro(s). 
  
- Éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale :  Schémas posologiques recommandés (comprimés pelliculé et effervescent à 300 mg) :  300 mg de ranitidine matin et soir associés pendant 14 jours à :
 
- soit 1 g d’amoxicilline matin et soir et 500 mg de clarithromycine matin et soir ;  
  
- soit 500 mg de clarithromycine matin et soir associés à, soit 500 mg de métronidazole ou de tinidazole matin et soir, soit 1000 mg de tétracycline matin et soir ;  
  
- soit, en alternative aux schémas précédents, 1 g d’amoxicilline matin et soir et 500 mg de métronidazole ou de tinidazole matin et soir. 
 -  
  
Cette trithérapie sera suivie par 300 mg de ranitidine par jour pendant 2 semaines supplémentaires en cas d’ulcère duodénal évolutif ou 2 à 4 semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif.  - Coût du traitement journalier : 1,82 à 1,91 euro(s). 
  
- Ulcère duodénal évolutif :  1 comprimé de ranitidine 300 mg (ou 2 comprimés de ranitidine 150 mg) le soir, pendant 4 semaines. 
 - Coût du traitement journalier : 0,91 à 0,97 euro(s). 
  
- Ulcère gastrique évolutif :  1 comprimé de ranitidine 300 mg (ou 2 comprimés de ranitidine 150 mg) le soir, pendant 4 à 6 semaines. 
 - Coût du traitement journalier : 0,91 à 0,97 euro(s). 
  
- OEsophagite :  1 comprimé de ranitidine 300 mg (ou 2 comprimés de ranitidine 150 mg) le soir, pendant 4 semaines avec une éventuelle seconde période de 4 semaines à la même posologie en fonction des résultats endoscopiques. 
 - Coût du traitement journalier : 0,91 à 0,97 euro(s). 
  
- Traitement d’entretien de l’ulcère duodénal :  1 comprimé de ranitidine 150 mg par jour, le soir. 
 - Coût du traitement journalier : 0,46 à 0,49 euro(s). 
  
- Syndrome de Zollinger-Ellison :  La dose initiale recommandée est de 600 mg par jour. La dose doit être ajustée individuellement, si nécessaire, jusqu’à 1200 mg/jour, et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement. 
 - Coût du traitement journalier : 1,82 à 3,83 euro(s) (cp à 300 mg). 
  
- En cas d’insuffisance rénale :  Réduire la posologie* en fonction de la créatininémie, selon le schéma suivant :
 
- créatininémie de 25 à 60 mg/l (220 à 530 µmol/l) : 150 mg toutes les 24 heures,  
  
- créatininémie supérieure à 60 mg/l (530 µmol/l) : 150 mg toutes les 48 heures ou 75 mg toutes les 24 heures. 
 -  
  
 
  
 
  
* pour les posologies réduites, utiliser de préférence les comprimés dosés à 150 mg.  
 
  
Mode d’administration : 
  
L’absorption n’étant pas influencée par l’alimentation, les comprimés peuvent être pris au cours ou en dehors des repas.   
 
 
 
  
 
 
- Hypersensibilité à la ranitidine. 
 -  
  
- Phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam (comprimés effervescents). 
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI 
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Mises en garde : 
  
L’administration d’antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l’acidité gastrique.  
Un cas de crise de porphyrie aiguë intermittente a été rapporté avec la prise de ce médicament. Dans le doute, il convient de s’abstenir d’utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente.  
Précautions d’emploi : 
  
 
- En cas d’ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.   
  
- En cas d’insuffisance rénale, il convient de réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf Posologie et Mode d’administration).   
  
- Chez le sujet âgé et l’insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient. 
 -  
  
- En cas d’insuffisance hépatocellulaire sévère, surtout s’il existe une insuffisance rénale associée, il est préférable de réduire la posologie (cf Posologie et Mode d’administration). 
 -  
  
- En cas de régime désodé ou hyposodé, tenir compte de la teneur en sodium (comprimés effervescents). 
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Interactions médicamenteuses : 
 
Nécessitant des précautions d’emploi : 
  
 
- Topiques gastro-intestinaux : diminution de l’absorption digestive de la ranitidine. Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance de la ranitidine (plus de 2 heures si possible). 
 -  
  
 
  
A prendre en compte : 
 
- Itraconazole, kétoconazole : diminution de l’absorption digestive de l’azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire. 
 -  
  
 
 
 
 
  
 
Grossesse : 
 
  
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.  
En clinique, l’utilisation de la ranitidine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.  
En conséquence, l’utilisation de la ranitidine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.   
  
Allaitement : 
  
Le passage dans le lait maternel des antagonistes des récepteurs H2 est documenté, avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé, mais les doses ingérées par l’enfant restent faibles (environ 1 % de la dose maternelle).  
Néanmoins, seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l’enfant en cas de traitement maternel, a fortiori s’il est prolongé ou à doses élevées, n’est pas connue.  
En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter ce médicament au cours de l’allaitement.  
 
 
 
  
Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante : très fréquent (> 1/10) ; fréquent (> 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) ; rare (> 1/10 000, < 1/1000) et très rare (< 1/10 000).