| par 1 comprimé | |
| glimépiride | 4 mg | 
Excipients :
lactose monohydrate, amidon glycolate sodique, povidone K 30, magnésium stéarate, indigotine laque aluminique.-  
Ce médicament est indiqué dans le traitement du diabète sucré de type 2, lorsque le régime alimentaire, l’exercice physique et la réduction pondérale seuls ne sont pas suffisants.
 
- La base d’un traitement efficace du diabète est un régime alimentaire adapté, une activité physique régulière ainsi que des contrôles sanguins et urinaires réguliers. Le non respect du régime alimentaire ne peut être compensé par la prise de comprimés ou un traitement par l’insuline. 
- La posologie dépend des résultats des analyses sanguines et urinaires.
 - La posologie initiale de glimépiride est de 1 mg par jour. Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie doit être utilisée comme traitement d’entretien.
 - Pour les différents schémas posologiques, plusieurs dosages sont disponibles.
 - Si le contrôle glycémique est insuffisant, la posologie doit être augmentée en fonction du bilan glycémique à 2, 3, ou 4 mg par jour, par paliers successifs, en respectant un intervalle d’environ 1 à 2 semaines entre chaque palier.
 - Une posologie supérieure à 4mg/jour de glimépiride ne donne de meilleurs résultats que dans des cas exceptionnels.
 - La dose maximale recommandée est de 6 mg de glimépiride par jour.
 - Chez des patients insuffisamment équilibrés par la dose quotidienne maximale de metformine, l’association du glimépiride peut être initiée. Tout en maintenant la posologie de la metformine, le glimépiride sera commencé à faibles doses, puis augmenté progressivement jusqu’à des doses maximales, en fonction de l’équilibre métabolique recherché. L’association sera débutée sous contrôle médical strict.
 - Chez les patients insuffisamment équilibrés par la dose maximale de glimépiride, un traitement par l’insuline peut être associé si nécessaire. Tout en maintenant la posologie du glimépiride, l’insulinothérapie sera débutée à faible dose, puis augmentée progressivement en fonction de l’équilibre métabolique recherché. L’association sera débutée sous contrôle médical strict.
 - En règle générale, une prise unique quotidienne de glimépiride suffit. Il est recommandé de prendre le médicament immédiatement avant ou pendant un petit-déjeuner copieux ou – si le patient ne prend pas de petit-déjeuner – immédiatement avant ou pendant le premier repas principal. L’oubli d’une dose ne doit jamais être compensé par l’augmentation de la dose suivante. Les comprimés doivent être avalés entiers avec un peu de liquide.
 - Si un patient présente une réaction hypoglycémique après une prise de 1 mg de glimépiride par jour, un traitement par régime seul peut être envisagé chez ce patient.
 - Au cours du traitement, les besoins en glimépiride peuvent diminuer, l’amélioration du contrôle glycémique entraînant une plus grande sensibilité à l’insuline. Afin de diminuer le risque d’hypoglycémie une diminution de la posologie ou une interruption du traitement peuvent être alors envisagées. Une modification de la posologie peut être également nécessaire dans les cas suivants : modification du poids du patient, modification du mode de vie, apparition de facteurs susceptibles d’augmenter les risques d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie.Relais d’un autre antidiabétique oral par le glimépiride Le relais d’un antidiabétique oral par le glimépiride peut généralement être envisagé.
 - Lors du passage au glimépiride, la posologie et la demi-vie de l’antidiabétique précédent doivent être pris en compte.
 - Dans certains cas, en particulier avec les antidiabétiques à demi-vie longue (ex : chlorpropamide), une fenêtre thérapeutique de quelques jours peut s’avérer nécessaire afin de minimiser le risque d’hypoglycémies liées à l’effet additif des deux produits.
 - Il est recommandé de commencer le traitement à la posologie de 1 mg/jour de glimépiride. En fonction de la réponse obtenue, la posologie peut être augmentée par paliers successifs, comme précédemment indiqué.Relais de l’insuline par le glimépiride Dans des cas exceptionnels de patients diabétiques de type 2 équilibrés par l’insuline, un relais par le glimépiride peut être indiqué. Ce relais doit être réalisé sous stricte surveillance médicale.Utilisation chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques Voir Contre-indications.
  
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
 - Hypersensibilité aux sulfamides
 - Hypersensibilité aux sulfonylurées
 - Diabète insulinodépendant
 - Coma diabétique
 - Acidocétose
 - Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
 - Insuffisance hépatique sévère
 - Intolérance génétique au galactose
 - Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
 - Déficit en lactase
 
- Déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase
 
- Administrer pendant le repas Glimépiride doit être pris peu de temps avant ou pendant un repas.
 - Risque d’hypoglycémie En cas de repas pris à intervalles irréguliers, en particulier en cas de saut d’un repas, le traitement par Glimépiride peut entraîner une hypoglycémie. Les symptômes possibles d’une hypoglycémie sont : céphalées, faim intense, nausées, vomissements, fatigue, somnolence, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminution de la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion, troubles visuels et de la parole, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges, sensation de faiblesse, perte de maîtrise de soi, délire, convulsions, et perte de connaissance pouvant aller jusqu’au coma, respiration superficielle et bradycardie.
 - Des signes de contre-régulation adrénergique peuvent être observés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension, palpitations, angine de poitrine et arythmie cardiaque.
 - Le tableau clinique d’un malaise hypoglycémique sévère peut ressembler à un accident vasculaire cérébral.
 - Les symptômes peuvent en général disparaître après absorption d’hydrates de carbone (sucre).
 - Par contre les édulcorants artificiels n’ont aucun effet.
 - L’expérience avec les autres sulfonylurées montre que, malgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peut récidiver.
 - En cas d’hypoglycémie sévère, ou prolongée, même si elle est temporairement contrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voire une hospitalisation peuvent s’imposer.
 - Facteurs favorisant l’hypoglycémie : – refus ou (en particulier chez les patients âgés) incapacité du patient à coopérer, – malnutrition, horaire irrégulier des repas, saut de repas, ou périodes de jeûne, – modification du régime alimentaire, – déséquilibre entre exercice physique et prise d’hydrates de carbone, – consommation d’alcool, en particulier en l’absence de repas, – insuffisance rénale, – insuffisance hépatique sévère, – surdosage en Glimépiride, – anomalies non corrigées du système endocrinien affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l’hypoglycémie (par exemple anomalies de la fonction thyroïdienne, insuffisance antéhypophysaire ou surrénalienne), – administration concomitante de certains autres médicaments.
 - Dysthyroïdie Des anomalies non corrigées du système endocrinien affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l’hypoglycémie (par exemple anomalies de la fonction thyroïdienne, insuffisance antéhypophysaire ou surrénalienne) sont des facteurs favorisant l’hypoglycémie.
 - Hypopituitarisme Des anomalies non corrigées du système endocrinien affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l’hypoglycémie (par exemple anomalies de la fonction thyroïdienne, insuffisance antéhypophysaire ou surrénalienne) sont des facteurs favorisant l’hypoglycémie.
 - Insuffisance surrénale Des anomalies non corrigées du système endocrinien affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l’hypoglycémie (par exemple anomalies de la fonction thyroïdienne, insuffisance antéhypophysaire ou surrénalienne) sont des facteurs favorisant l’hypoglycémie.
 - Surveillance de la glycémie pendant le traitement Le traitement par Glimépiride nécessite des dosages réguliers du glucose sanguin.
 - Surveillance de la glycosurie pendant le traitement Le traitement par Glimépiride nécessite des dosages réguliers du glucose urinaire.
 - Surveillance de l’hémoglobine glycosylée pendant le traitement Le dosage du taux d’hémoglobine glycosylée est recommandé.
 - Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement Un contrôle régulier de la numération sanguine (en particulier leucocytes et plaquettes) est nécessaire pendant le traitement par Glimépiride.
 - Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement Un contrôle régulier de la fonction hépatique est nécessaire pendant le traitement par Glimépiride.
 - Etat de stress Dans des situations de stress (par exemple accidents, opérations graves, infections avec fièvre etc…) un passage temporaire à l’insuline peut être indiqué.
 - Patient dialysé Aucune expérience n’est disponible concernant l’utilisation de glimépiride chez des patients avec une insuffisance rénale sévère et chez les patients dialysés. Dans ce cas, un passage à l’insuline est recommandé.
 - Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement La prise d’alcool peut potentialiser ou diminuer de manière non prévisible l’effet hypoglycémiant du glimépiride.
 - Interaction alimentaire : alcool La prise d’alcool peut potentialiser ou diminuer de manière non prévisible l’effet hypoglycémiant du glimépiride.
 - Administrer entier les comprimés doivent être avalés entier avec un peu de liquide.
 - Posologie à adapter pendant le traitement Au cours du traitement, les besoins en glimépiride peuvent diminuer, l’amélioration du contrôle glycémique entraînant une plus grande sensibilité à l’insuline. Afin de diminuer le risque d’hypoglycémie une diminution de la posologie ou une interruption du traitement peuvent être alors envisagées. Une modification de la posologie peut être également nécessaire dans les cas suivants : modification du poids du patient, modification du mode de vie, apparition de facteurs susceptibles d’augmenter les risques d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie.
 
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Voir banque Interactions Médicamenteuses
 
 
 Grossesse : 
 
  
 
 
 Allaitement :
 
  
 
 
  
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
Classement ATC :
  
     A10BB12 / GLIMEPIRIDE 
 
  
 
 
 
Liste I 
Classement Vidal :
  
  
						    Antidiabétique oral : sulfamide hypoglycémiant  Cardiologie Angéiologie (Glimépiride)  
						    Antidiabétique oral : sulfamide hypoglycémiant  Métabolisme Diabète Nutrition (Glimépiride)  
 
 
  
  
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