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Dépression du post-partum

Spécialité : gynecologie / psychiatrie /

Points importants

  • Post partum : période où le risque de décompensation psychiatrique est majeur
  • Risque de décompensation chez les femmes présentant des ATCD psychiatriques : 25 fois plus important durant le premier mois après l’accouchement
  • 15 % des accouchées
  • Après un intervalle de 2 à 8 semaines après l’accouchement
  • Parfois dans les suites d’un « post-partum blues » qui se prolonge
  • Attention : uniquement 10% des dépressions du post partum sont diagnostiquées et traitées
  • Il s’agit d’une pathologie récidivante à l’occasion des grossesses suivantes
     

Présentation clinique / CIMU

SIGNES FONCTIONNELS

  • Abattement, crises de larmes
  • Irritabilité
  • Asthénie physique et intellectuelle
  • Anorexie
  • Troubles du sommeil
  • Sentiment d’incapacité
  • Phobies d’impulsion auto ou hétéro-agressives

CONTEXTE

Antécédents

  • Psychiatriques et en particulier dépression

Facteurs de risque

  • Le risque suicidaire est diminué durant la grossesse et le peripartum sauf en cas de :
    • célibat
    • niveau socio-économique bas
    • adolescence
    • trouble psychotique
    • ATCD de perte traumatique d’un enfant
    • ou existence d’un enfant gravement malade

EXAMEN CLINIQUE

  • Examen clinique le plus souvent normal

EXAMENS PARACLINIQUES SIMPLES

  • ECG à la recherche de signes en faveur d’une hypokaliémie qui est parfois retrouvée dans les troubles du comportement alimentaire
     

Signes paracliniques

  • Ionogramme sanguin
  • Calcémie pour rechercher le retentissement biologique des symptômes physiques de la dépression (stigmates troubles comportement alimentaire)
  • Recherche de toxiques sanguins et/urinaires à la recherche d’une auto-médication ou d’une IMV

Traitement

  • Aux urgences, si nécessité d’un traitement anxiolytique, privilégier le Valium : 5 à 20 mg (en 2 à 3 prises pour les doses importantes)
  • En cas d’agitation anxieuse importante, non apaisée par les benzodiazépines, privilégier un traitement neuroleptique tel que le Largactil (non contre-indiqué durant la grossesse) : 50 à 200 mg per os
  • Attention, Largactil IM possible (100mg IM), mais peut être responsable d’hypotension orthostatique
  • Prise en charge psychiatrique obligatoire
  • Nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire (psychiatre / pédiatre / PMI / travailleurs sociaux)

Devenir / orientation

  • Le psychiatre évaluera en fonction de la présentation clinique, de l’étayage familial et des facteurs de risque énumérés, la nécessité d’une hospitalisation qui pourrait se faire dans les unités mère-enfant (attention : peu d’unités, peu de places)
     

Bibliographie

  • E. Dossett , Perinatal Depression, Obstetrics and Gynecology Clinics of North America, 2008, Volume 35, Issue 3, Pages 419-434
  • Musters et al, Management of post natal depression, BMJ 2008, vol 337

Auteur(s) : Saena BOUCHEZ

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