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Ferritine

La ferritine est la protéine de stockage du fer. Elle abonde dans le foie, la rate et la moelle osseuse.

Il existe une corrélation entre l’importance des réserves martiales et la concentration de la ferritine dans le sang. Le dosage de la fer- ritine plasmatique permet donc d’évaluer la quantité de fer stocké dans l’organisme.

Indications

• Confirmation d’une carence martiale.

• Confirmation d’une surcharge en fer constitutionnelle (hémochro­matose) ou acquise (transfusions, dialyses, hépatites, alcoolisme).

• Recherche d’une hépatosidérose dysmétabolique.

Prélèvement

Prélèvement à jeun (les lipides sériques perturbent le dosage) sur tube sec. Inutile d’interrompre un éventuel traitement martial préalable.

Éviter toute hémolyse.

Valeurs usuelles

(À titre indicatif.)

• Chez la femme en période d’activité génitale :

20 à 200 mg/L

• Chez l’homme et chez la femme après la ménopause :

30 à 300 mg/L

• Chez l’enfant : d’importantes variations interindividuelles ren­dent délicate l’interprétation de ce dosage avant 10 ans.

Interprétation

Hypoferritinémies

Devant une anémie hypochrome, le dosage de la ferritine permet de distinguer les anémies hypochromes par carence martiale (ferritine basse < 10 |ig/L) des anémies inflammatoires (ferritine > 800 |ig/L).

Hyperferritinémies

Hyperferritinémies avec CSTf élevé : hémochromatose

Une élévation de la ferritine associée à une élévation du CSTf au- delà de 50 % est le signe d’une hémochromatose. La présence d’une mutation du gène HFE (aujourd’hui recherchée en routine) affirme le diagnostic.

Hyperferritinémies avec CSTf normal ou peu élevé

En cas d’hyperferritinémie avec CSTf normal, sont d’abord recher­chées trois causes : un alcoolisme, une hépatite aiguë (deux causes d’élévations très importantes de la ferritine) et un état inflamma­toire (où la ferritine dépasse rarement 1 000 p.g/L).

Ces causes éliminées, il est recherché une hépatosidérose dysmétabo- lique dans laquelle une surcharge hépatique en fer avec ferritinémie élevée (jusqu’à 1 000 Lig/L) s’associe à un « syndrome métabolique » : obésité, hypertriglycéridémie, intolérance aux glucides.

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