Principal acteur de la croissance chez l’enfant par l’intermédiaire de facteurs de sulfatation (somatomédines), la GH ou hGH (human growth hormone), ou encore somatotropine, conserve au-delà de la puberté de nombreux effets métaboliques. Sa sécrétion par l’antéhypophyse est sous la dépendance d’une GH-RH hypothalamique. Elle est augmentée par l’hypoglycémie, la perfusion d’arginine et pendant le sommeil. Elle est freinée par l’hyperglycémie.
Indications
• Chez l’adulte : diagnostic d’une acromégalie suspectée devant une dysmorphie craniofaciale, des mains et des pieds épaissis, une cyphose, une altération du champ visuel, une hypertension.
• Chez l’enfant : diagnostic d’un retard de croissance.
Prélèvement
Prélèvement de sang veineux sur EDTA adressé immédiatement au laboratoire.
La sécrétion de GH est pulsatile et très faible (voire nulle) pendant la journée. Elle est surtout marquée après l’endormissement. Aussi ce sont surtout des épreuves de stimulations qui sont utilisées.
Valeurs usuelles
(À titre indicatif, ces valeurs pouvant varier selon les techniques)
• Chez l’adulte :
< 5 ng/mL ou < 15 mUIL
• Chez l’enfant, à 8 h, à jeun :
< 10 ng/mL ou < 30 mUI/L
Interprétation
Acromégalie
Au cours de l’acromégalie, la GH est très élevée : > 15 ng/mL pouvant atteindre 200 et même 300 ng/mL. Son rythme nycthéméral disparaît et elle n’augmente plus au début du sommeil, et, surtout, la sécrétion de GH :
• n’est pas freinée par l’hyperglycémie provoquée par voie orale (75 g de glucose) prolongée jusqu’à la 6e heure, qui chez le sujet normal abaisse la GH à moins de 1 ng/mL ;
• est paradoxalement augmentée par la TRH (injection IV lente de 250 |ig, une ampoule, de protiréline) de plus de 10 |ig ou de 50 % des valeurs de base (alors que normalement la TRH ne stimule pas la sécrétion de GH) ;
• est diminuée par la L-dopa au lieu d’être augmentée.
Nanisme hypophysaire
Chez l’enfant le déficit congénital primitif en GH est la cause d’un nanisme hypophysaire, c’est-à-dire harmonieux (avec toutefois des extrémités petites).
Des épreuves de stimulation sont indispensables au diagnostic. Cette stimulation se fait, en service spécialisé, par perfusion d’arginine pendant 30 min, ou injection IV d’insuline.
Quel que soit le stimulus utilisé, une réponse < 10 ng/mL permet d’incriminer un déficit en somathormone.
Remarque : l’action de la GH sur la croissance s’exerce par l’intermédiaire de facteurs de croissance : les somatomédines hépatiques ou IGF (insulin-like growth factors). La demi-vie de l’IGF I (somato- médine C) est plus longue que celle de la GH et son dosage plus fiable que le dosage de la GH de base.
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