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Glucose sanguin (glycémie)

Chez le sujet normal, la glycémie est stable, autour de 100 mg/dl (5,5 mmol/L en SI) à jeun. L’hyperglycémie permanente caractérise le diabète sucré.

Lorsqu’elle excède le seuil rénal du glucose (10 mmol/L), elle s’ac­compagne d’une glycosurie.

Indications

• Diagnostic de diabète sucré devant les signes cardinaux que sont la polydipsie, la polyurie, la glycosurie ou, en l’absence de signe clinique, devant l’un des facteurs de risque suivants (ANAES, 2003) :

  • excès pondéral > 28 kg/m2 ;
  • hypertension artérielle. ;
  • HDL-cholestérol < 0,35 g/L (0,9 mmol/L) ou triglycérides > 2 g/L (2,3 mmol/L) ;
  • antécédent de diabète gestationnel, ou enfant de poids de naissance > 4 kg.
  • Suivi d’un diabète sucré.

Prélèvement

Le sang doit être recueilli sur anticoagulant (citrate, EDTA, ou héparine) avec du fluorure de sodium antiglycolytique, car sans cette précaution, les globules rouges consomment le glucose du plasma et l’abaissent.

Il n’est pas nécessaire de disposer de beaucoup de sang. Chez le nourrisson ou chez l’adulte soumis à des prélèvements itératifs, un tube capillaire hépariné suffit.

Valeurs usuelles

La plupart des laboratoires dosent la glycémie du plasma (non influencée par les variations de l’hématocrite).

  • Glycémie à jeun dosée sur plasma veineux :

0,70 g à 1 g/L (3,9 à 5,5 mmol/L)

La glycémie à jeun ne s’élève pas avec l’âge (au plus de 0,1 mmol par décennie après 50 ans).

  • Glycémie dosée 2 h après le début d’un repas (cette pratique rem­place la vieille épreuve d’hyperglycémie provoquée) :

< 1,40 g/L (7,8 mmol/L)

La glycémie postprandiale augmente, après 50 ans, de 0,55 mmol/L (0,10 g/L) par décennie.

• Chez la femme enceinte :

  • la glycémie à jeun est :

< 5 mmol/L

  • la glycémie postprandiale :

< 6,7 mmol/L (1,20 g/L)

Diabète sucré

Le diagnostic de diabète se fonde sur les critères de l’OMS.

Z

Critères diagnostiques du diabète sucré

• Symptômes cliniques de diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids inexpliquée) associés à une glycémie casuelle (à n’importe quel moment de la journée) > 2 g/L (11,1 mmol/L)

• Glycémie à jeun (8 h de jeûne au moins) > 1,26 g/L (7 mmol/L) à deux examens

k_____________________________________________________ y

Ces critères simples permettent à la fois de diagnostiquer facile­ment le diabète sucré sans recourir à une hyperglycémie provo­quée, et, en reconnaissant le diabète tôt, de dépister précocement ses complications.

Hypoglycémie

Glycémie < 0,50 g/L (2,75 mmol/L) à jeun, ou lors d’un malaise.

Elle se manifeste par :

  • céphalées, troubles de la concentration, de la parole, pseudo-ébriété ;
  • diplopie, paresthésies faciales ;
  • coma hypoglycémique brutal et convulsivant.

Hypoglycémies secondaires

L’hypoglycémie est parfois secondaire à :

  • une gastrectomie ;
  • une insuffisance surrénale ou hypophysaire ;
  • une tumeur mésenchymateuse thoracique ou abdominale ;
  • des métastases hépatiques multiples.
  •  Hypoglycémies primitives

Les hypoglycémies post-stimulatives– encore appelées fonctionnel­les, ou réactives postprandiales – sont les plus fréquentes. Elles sur­viennent à peu de distance d’un repas, sont rarement < 2,20 mmol/L et se manifestent par des signes mineurs.

les hypoglycémies primitives organiques, très rares, sont dues à un adénome pancréatique insulinosécrétant. Elles surviennent en fin de nuit, sont < 2,20 mmol/L, et se traduisent par des troubles neurologiques. Leur diagnostic nécessite le dosage de l’insuline, du peptide C, à l’état basal et au cours de certaines épreuves, telle celle de Conn (jeûne hypoglucidique de trois jours).

Épreuve de Conn

Hypoglycémie organiqueHypoglycémie post-stimulativeInjection clandestine d’insuline
Insuline élevéeInsuline basseInsuline élevée
Peptide C élevéPeptide C basPeptide C bas

La glycogénose de type I ou maladie de von Gierke, due à un déficit en glucose-6 phosphatase, entraîne une hypoglycémie chronique sévère. Il existe parfois une acidocétose et une acidose lactique.

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