Prolactine

Sécrétée par l’antéhypophyse, la prolactine a pour rôle principal de déclencher la lactation après la grossesse.

En dehors de la lactation la sécrétion de prolactine est bloquée en permanence par un facteur hypothalamique, le PIF (pour prolactine inhibiting factor).

Indications

Recherche et diagnostic étiologique d’une hyperprolactinémie devant :

• une aménorrhée secondaire ;

• une aménorrhée-galactorrhée ;

• une stérilité chez la femme ;

• un hypogonadisme ;

• une stérilité chez l’homme ;

• des signes évoquant une tumeur hypophysaire.

Faire la liste de tous les traitements en cours et la transmettre au laboratoire, car de nombreux médicaments modifient la sécrétion de prolactine (notamment les neuroleptiques, les benzodiazépi­nes, les antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, les antiépileptiques).

Prélèvement le matin, à jeun, au repos, en début de cycle chez la femme, de 5 mL de sang recueilli sur complexon, et transporté immédiatement dans la glace au laboratoire.

En raison de la pulsatilité sécrétoire de l’hormone, tout résultat anormal lors d’un premier dosage nécessite un contrôle de la « prolactine poolée » c’est-à-dire un dosage dans trois prélève­ments de sang, à 15 min d’intervalle, le matin au repos, en dehors de toute contraception œstroprogestative.

Valeurs usuelles

• Chez la femme :

< 20 m g/L (ou 600 Mu/L)

• Chez l’homme :

< 15 m g/L (450 Mu/L)

Prolactine 265

• Au cours de la grossesse, la prolactine augmente régulièrement jusqu’à atteindre 250 jug/L (250 ng/mL) peu avant l’accouchement. Après l’accouchement, les concentrations se normalisent en deux semaines en l’absence d’allaitement.

Interprétation

Adénome à prolactine

Un hyperprolactinisme fait rechercher en premier lieu un adénome à prolactine (80 % des adénomes hypophysaires). Le diagnostic d’adénome à prolactine est :

  • très probable si la prolactinémie > 150 ug/L ;
  • pratiquement certain si la prolactine > 250 ug/L.

Le test de stimulation à la TRH (inutile si la prolactine > 200 ug/L) est négatif.

Affections hypothalamo-hypophysaires

Les hyperprolactinémies par atteinte hypothalamique ou décon­nexion entre hypothalamus et hypophyse, responsables d’une inhibition du PIF, sont plus rares. Elles sont dues à des tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires non prolactiniques, des mala­dies infiltratives (sarcoïdose, histiocytose, hypophysite). Dans ces cas la prolactine est < 150 ug/L et le test à la TRH est positif (la prolac­tine double sous TRH).

Un microadénome à prolactine intrasellaire donne généralement des prolactinémies comprises entre 25 et 100 ug/L.

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