Repérer les signes de gravité.
Soulager la douleur (rôle propre et rôle sur prescription). Proposer un traitement adapté.
Conduite à tenir
Signes
• Inspection : déformation, plaie articulaire profonde ou dermabrasion, gonflement, hématome.
• Interrogatoires : douleur, blocage, instabilité, craquement, boiterie.
Premiers gestes – Questions au patient
nterrogatoire
nterroger le patient ou les éventuels témoins afin de déterminer le mécanisme du traumatisme (choc direct, indirect, torsion), les premiers gestes entrepris, le terrain du patient.
Premiers gestes
• Déshabillage du patient afin d’exposer la zone lésée.
• Installation du patient en position allongée ou demi-assise.
• Évaluation de la douleur (EVA).
• Prise des constantes selon le contexte : PA, FC, température.
• Hémo-glucotest s’il s’agit d’une chute consécutive à un malaise.
• Inspection du membre inférieur à la recherche d’anomalies évoquant une lésion neurovasculaire (froideur, décoloration, sensibilité anormale des extrémités), abolition des pouls périphériques.
• Administration d’un traitement antalgique.
• Glaçage (en absence de lésions cutanées). Immobilisation en position anatomique.
• Pansements protecteurs après nettoyage des plaies.
• Pose d’une attelle bloquant le genou ; mais respecter la position antalgique du patient.
En cas de luxation de rotule, le médecin pourra la réduire sans délai à l’accueil.
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TRAUMATISMES DU MEMBRE INFÉRIEUR
Traumatismes du genou
Prise en charge – Bilans, traitement
• À l’issue de l’évaluation initiale, un bilan radiologique sera ou non demandé par le médecin. Il faut savoir que la prescription de radiographies du genou traumatique est actuellement régie par les règles dites d’Ottawa.
• Deux situations sont alors possibles :
– Les radiographies ne mettent pas en évidence de lésion ostéoarticulaire ou il n’y avait pas lieu de prescrire de radiographie : le médecin poursuivra son examen à la recherche d’une atteinte ligamentaire ou d’une contusion. Une ponction évacuatrice peut être réalisée si l’hémarthrose est volumineuse et douloureuse. Elle doit se faire avec une asepsie rigoureuse, au besoin sous Kalinox ou MEOPA. Les plaies et lésions cutanées seront prises en charge dans ce temps. Le patient quittera le service éventuellement avec une orthèse de type Zimmer (lorsqu’elles sont disponibles aux urgences).
– Les radiographies révèlent une fracture : l’option thérapeutique (traitement fonctionnel, orthopédique ou chirurgical) sera discutée au cas par cas. Le plus souvent une immobilisation plâtrée sera mise en place.
• Si le patient est hospitalisé :
– L’évaluation de la douleur se poursuit de façon à adapter l’antalgie.
– En cas d’intervention programmée, une voie d’abord sera mise en place et un bilan préopératoire prélevé selon les protocoles en usage dans l’établissement.
Surveillance – Évaluation
• Surveillance continue de l’EVA.
• Surveillance des constantes et de l’état de conscience.
• Surveillance de l’état du membre inférieur (sensibilité, chaleur, coloration et pouls pédieux).
• Laisser le patient à jeun si une option chirurgicale est envisagée.
Surveiller la FR en cas d’injection de morphine.
Fiche 36, Prise en charge des plaies aux urgences.
Fiche 107, Douleur (évaluation de la -).
Fiche 108, Douleur (traitement de la -).
Fiche 116, Immobilisation des membres.
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