Desféral®
Contre-indications
Antécédent d’hypersensibilité à la déféroxamine, à moins qu’une désensibilisation efficace ne permette d’effectuer le traitement. Insuffisance rénale sévère non dialysée. Infection bactérienne évolutive. Grossesse.
Indication
Posologie
Perfusion ou Sous-cutanée ou Intramusculaire
Adulte et enfant. Hémochromatose primitive non curable par saignées. Hémosidérose secondaire.
Indications diagnostiques :testau Desféral (non détaillé).
Hémochromatose primitive non curable par saignées et hémosidéroses secondaires :
Voie sous-cutanée lente :
Pompe à perfusion miniaturisée portable, pendant 8 à12h, voir 24 h.
5 à 7 fois par semaine. Ne pas injecter en bolus sous-cutané. 20 et 60 mg/kg/24 h. Débuter après les 20 premières transfusions sanguines ou lorsque les taux de ferritine sérique atteignent 1000 ng/mL.
Enfant de moins de 3ans : prescription réservée aux spécialistes.
Évaluation de la réponse quotidienne au début : excrétion urinaire du fer sur 24 h. Dose ajustée : contrôles à intervalles de plusieurs semaines.
Pour maintenir l’index thérapeutique [dose moyenne journalière (mg/kg)/taux de ferritine sérique (pg/L)] < 0,025 : taux de ferritine sérique <2000 ng/mL : 25 mg/kg/24h. Taux compris entre 2000 et 3000 ng/mL : 35 mg/kg/24 h. Taux >3000 ng/mL : jusqu’à 55 mg/kg/24 h.
Ne pas dépasser régulièrement une dose moyenne journalière (moyenne des doses des jours avec ou sans traitement calculée sur 7 jours par exemple) de 50 mg/kg/24h sauf lorsqu’un traitement intensif est nécessaire chez des patients ayant achevé leur croissance.
Si diminution de la ferritine en dessous de 1000 ng/mL, surveillance attentive des patients.
Voie IM :si les perfusions SC (plus efficaces) impossibles. Quelle que soit la voie d’administration retenue : dose d’entretien: en fonction du taux d’excrétion de fer du patient.
Administration concomitante de vitamine C: Adulte : 150 à 200mg/24h per os.
Perfusion ou Sous-cutanée ou Intramusculaire | |
Enfant de moins de 10 ans :50mg;Enfants plus âgés : 100 mg. Ne pas utiliser la vitamineC pendant le premier mois de traitement. Sujet traité par dialyse péritonéale : 5mg/kg unefois par semaine avant la dernière épuration de la journée. Voie intrapéritonéale recommandée ; Administration IM ou en perfusion lente par voieSC possibles. | |
Présentation | Poudre : 500 mg, 2 g ; solvant : 5mL (500 mg), 20 mL (2 g). |
Préparation (Reconstitution) | Solvant fourni. Bien agiter. Solution incolore àtrès légèrement jaunâtre. |
Préparation (Dilution) | IM. PerfusionSC : dans du chlorure de sodium 0,9%, glucosé 5%, Ringer lactate. |
Administration | Perfusion SC : l’aiguille ne doit pas être insérée trop près du derme. Préférer dans l’abdomen, le bras, le haut de la jambe ou de la cuisse. Voie intrapéritonéale : recommandée chez les patients en dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) ou cyclique continue (DPCC) ou dialyse péritonéale automatisée. IM. |
Perfusion IV
Adulte et enfant.
Hémochromatose primitive non curable par saignées. Hémosidérose secondaire.
Intoxications martiales aiguës :
Patient symptomatique présentant : – plus que des symptômes mineurs transitoires (exemple : plus d’un épisode de vomissements ou plus d’une émission de selles molles) ;
- – des signes de léthargie, des douleurs abdominales importantes, une hypovolémie ou une acidose.
- – radiographie montrant de multiples opacités abdominales.
- – des symptome avec des taux de fer sérique > 300 à 350 pg/dL quelle que soit la capacité totale de fixation du fer.
Pas de traitement par déféroxamine ou autre, lorsque les taux sériques de fer entre 300 et 500pg/dL chez des patients asymptomatiques ou monosymptomatiques limités à des vomissements non hémorragiques ou une diarrhée sans autres symptômes.
Intoxication aluminique chez l’insuffisant rénal dialysé :
Signes de surcharge aluminique, ou asymptomatiques mais avec une aluminémie >2,2 pmol/L (60pg/L) et un test au déféroxamine positif.
Indications diagnostiques :testau Desféral (non détaillé).
Posologie
Présentation
Perfusion IV
Hémochromatose primitive non curable par saignées et hémosidéroses secondaires :
Perfusion IV lors d’une transfusion sanguine : Administration à l’aide d’une perfusion en Y à proximité de la voie d’abord veineux. Perfusion lente à l’aide de la pompe.
Perfusion IV continue :
Si la voie SC ne peut être poursuivie et si présence d’une pathologie cardiaque par surcharge martiale. Dosage de la sidérurie des 24 h régulier et adaptation des doses. Prudence lors du rinçage de la ligne de perfusion. Quelle que soit la voie d’administration retenue : dose d’entretien : en fonction du taux d’excrétion de fer du patient. Administration concomitante de vitamine C: Adulte : 150 à 200 mg/24 h per os.
Enfant de moins de 10 ans : 50 mg ; Enfants plus âgés : 100 mg. Ne pas utiliser la vitamine C pendant le premier mois de traitement.
Intoxication martiale aiguë : Perfusion IV continue : 15 mg/kg/h réduite dès que possible (après 4 à 6h). Ne pas dépasser 80 mg/kg/24 h.
Poursuite du traitement jusqu’à l’absence de signes ou symptômes d’intoxication martiale et un taux corrigé de fer sérique normal ou faible (< 100 pg/dL).
Arrêt du traitement quand tous les autres critères sont atteints si la concentration sérique en fer n’est pas élevée, quand plusieurs radiographies abdominales montrent la disparition des opacités observées préalablement. Attendre que la coloration vin rosé des urines revienne à la normale avant l’arrêt du traitement. Dialyse péritonéale, hémodialyse ou hémofiltration en cas d’oligurie ou d’anurie parfois nécessaires.
Intoxication aluminique chez l’insuffisant rénal chronique dialysé :
Sujet hémodialysé :
Taux d’aluminium sérique jusqu’à 300 pg/L après le test : perfusionIV lente pendant la dernière heure de dialyse. Tauxd’aluminium sérique>300 pg/Laprès letest :perfusion IV lente 5h avant la dialyse. Test au déféroxamine après la première cure de 3mois, en ayant ménagé préalablement un intervalle libre de 4semaines.
Ne pas continuer le traitement si, lors de 2tests consécutifs à un mois d’intervalle, l’aluminémie dépasse les valeurs initiales de moins de 1,87 pmol/L (50pg/L).
Sujet traité par dialyse péritonéale :
5mg/kg unefois par semaine avant la dernière épuration de la journée. Voie intrapéritonéale recommandée ; Administration en perfusion lente par voieIVpossibles.
Poudre : 500 mg, 2 g;solvant : 5mL (500 mg), 20 mL (2 g).
Perfusion IV | |
Préparation (Reconstitution) | Solvant fourni. Bien agiter. Solution incolore àtrès légèrement jaunâtre. |
Préparation (Dilution) | Dans du chlorure de sodium 0,9%, ou glucosé 5%, ou Ringer lactate. Surcharge chronique en aluminium : dans 150mL de chlorure de sodium 0,9 %. |
Administration | Perfusion IV : dans une chambre implantable (traitement d’une surcharge martiale chronique). |
Incompatibilités
Solution injectable d’héparine.
Ne pas utiliser de solution de chlorure de sodium comme solvant de la poudre.
Précautions d’emploi – surveillance
Utilisation prudente ou déconseillée en cas d’insuffisance rénale sévère.
Risque de réaction vasomotrice avec hypotension, tachycardie, érythème, voire col-lapsus en cas de perfusion IV trop rapide.
Voie IM seule : voie d’abord possible ; possibilité d’utiliser une solution de concentrations >10% pour faciliter l’injection.
Examens ophtalmologiques et audiométriques : avant le début du traitement et tous les 3mois environ.
Surveillance des courbes de croissance staturopondérales tous les 3mois chez l’enfant. Pas de supplémentation en vitamine C en cas d’insuffisance cardiaque. Ne donner la vitamine C qu’après 1mois de traitement régulier, de préférence peu après la pose de la pompe. Ne pas dépasser 200 mg/24 h de vitamine C, en plusieurs prises. Surveillance de la fonction cardiaque pendant le traitement.
Risque de précipitation ou de majoration une encéphalopathie des dialysés. Un traitement préalable avec du clonazépam pourrait prévenir la détérioration neurologique.
Risque d’aggravation d’un hyperparathryroïdisme.
Conduite de véhicules et utilisation de machines prudente ou déconseillée. Vésicules, œdème localisé, sensation de brûlure, douleur, tuméfaction, infiltration, érythème, prurit, ulcérations/croûtes possibles au site d’injection.
Grossesse
Déconseillé ou contre-indiqué.
Allaitement
Déconseillé ou contre-indiqué.
Effets indésirables
Mucormycoses. Infections à Yersinia pseudotuberculosis et Yersinia enterocolitica (entérite, entérocolite aiguë dont des formes disséminées). Anomalies hématologiques,
thrombocytopénies. Réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes avec ou sans état de choc, œdème de Quincke. Céphalées. Troubles neurologiques, vertiges, apparition brutale ou aggravation de l’encéphalopathie aluminique des dialysés, neuropathie sensitive, motrice ou mixte, paresthésies. Scotome, rétinopathies (dégénérescence pigmentaire de la rétine), névrite optique, cataracte, diminution de l’acuité visuelle, vision floue, diminution de la vision nocturne (nyctalopie), altérations du champ visuel, troubles de la perception des couleurs (dyschromatopsie), opacités cornéennes, cécité. Surdité neurosensorielle sur les hautes fréquences et acouphènes. Hypotension. Asthme. Pneumopathies infiltratives, syndrome de détresse respiratoire aiguë. Nausées. Vomissements, douleurs abdominales. Diarrhées. Urticaire. Éruptions cutanées généralisées. Arthralgie, myalgie. Retards de croissance et des modifications osseuses. Troubles de la fonction rénale. Fièvre. Coloration rouille des urines, coloration noire des selles.
Conditions de conservation
À une température ne dépassant pas 25 °C
pathologies
Medicaments
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