Cryoglobulines

Les cryoglobulines sont des immunoglobulines qui précipitent à une température < 37 °C.

Il n’y en a pas dans le sérum des sujets normaux. Elles ne sont pré­sentes que dans le sérum de certains malades.

On distingue (Brouet et coll. 1974) :

• les cryoglobulines de type I composées d’une immunoglo­buline monoclonale unique, (25 à 35 % de l’ensemble des cryoglobulinémies) ;

• les cryoglobulines mixtes de type II faites de deux immunoglobu­lines dont l’une est monoclonale et l’autre polyclonale ;

• les cryoglobulines mixtes de type III polyclonales.

Indications

• Recherche d’une cryoglobuline devant une vascularite, un syn­drome de Raynaud.

• Bilan d’une hépatite C chronique, d’une maladie de Waldenstrom.


Rechercher une cryoglobulinémie est difficile et long.

Le sang est prélevé de préférence au laboratoire à l’aide d’une seringue chauffée à 37 °C sur tube sec également à 37 °C. Le tube est maintenu à cette température depuis le prélèvement jusqu’à la rétraction du caillot. Le sérum est alors prélevé et laissé à 4 °C pendant une semaine.

La présence de cryoglobulines se manifeste par un voile blan­châtre, dont la réalité peut être confirmée par mesure de la densité optique du sérum. Le tube est ensuite maintenu à 37 °C pendant 4 h et le typage de la cryoglobulinémie est effectué par immunofixation.

Interprétation

Cryoglobulinémies monoclonales

Les cryoglobulinémies monoclonales de type I sont associées à une hémopathie maligne lymphoïde B : lymphomes malins, myé­lomes, maladie de Waldenstrom surtout (15 % des maladies de Waldenstrom ont une cryoglobulinémie).

Cryoglobulinémies mixtes

Les cryoglobulinémies mixtes sont retrouvées dans les maladies à immuns complexes circulants, comme le lupus érythémateux dissé­miné, la périartérite noueuse, les glomérulonéphrites membrano- prolifératives, la maladie d’Osler. Mais leur cause principale est l’hépatite C (80 % des cas).

Cryoglobulinémies essentielles

Certaines cryoglobulinémies restent « essentielles », idiopathiques. Elles débutent après 60 ans et sont plus fréquentes chez la femme. Elles sont parfois révélées par une vascularite avec fièvre, purpura, nécroses digitales, arthralgies. Elles se compliquent une fois sur deux d’une atteinte glomérulaire.

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