morphine
Analgésique opioïde fort
Morphine
Contre-indications
Hypersensibilité à la morphine ou aux autres constituants. Insuffisance respiratoire décompensée (en l’absence de ventilation artificielle). Insuffisance hépatocellulaire sévère (avec encéphalopathie). En aigu, traumatisme crânien et hypertension intracrânienne en l’absence de ventilation contrôlée. Épilepsie non contrôlée. Buprénorphine, nalbuphine et pentazocine. Allaitement, en cas d’instauration ou de poursuite après la naissance d’un traitement au long cours.
Sous-cutanée ou P.S.E. Sous-cutané
Solution à 1mg/1mL, 10 mg/1 mL, 20 mg/5 mL, 50 mg/5 mL, 100 mg/10 mL : douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
Indication Solution à 250 mg/5 mL, 500 mg/10 mL 1000 mg/20 mL :
douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, devant être traitées par une administration continue de morphine à l’aide de dispositifs médicaux programmables.
Pas de dose maximale tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
Correspondance : 1 mg per os » 1/2 à 1/3 mg SC. Ne pas s’attarder sur une posologie qui s’avère inefficace. Évaluation du patient rapprochée tant que la douleur n’est pas contrôlée. Si douleur pas contrôlée, augmentation de la posologie quotidienne de morphine d’environ 30 à50%. Traitement des douleurs chroniques :
SC :
Voie SC non recommandée chez l’enfant. Rapportées au poids, les doses chez l’enfant et chez l’adulte sont équivalentes. Patients n’ayant pas de traitement préalable par de la morphine Posologie orale: 0,5mg/kg/24h (classiquement 30 mg/24h
Posologie chez l’adulte) toutes les 4 à 6h.
Patients recevant auparavant de la morphine orale:posologie initiale SC quotidienne : 1/2 de la dose orale. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d’emblée àune posologie supérieure.
P.S.E. SC :
Chez les patients présentant des douleurs d’intensité variable dans la journée, il est possible d’utiliser un système d’analgésie contrôlée par le patient ;une perfusion SC continue (à la posologie habituelle) sera associée à des bolus autoadministrables, équivalant à environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera suivi d’une période sans injection possible (« période réfractaire ») de 10 min minimum.
Sous-cutanée ou P.S.E. Sous-cutané | |
Présentation | SC : solution à 1 mg/1 mL, 10 mg/1 mL, 20 mg/5 mL, 50 mg/ 5mL, 100 mg/10 mL (coloration brune possible). P.S.E. SC : solution à 1 mg/1 mL, 10 mg/1 mL, 20 mg/5 mL, 50 mg/5 mL, 100 mg/10 mL, 250 mg/5 mL, 500 mg/10 mL 1000 mg/20 mL (coloration brune possible). |
Préparation (Reconstitution) | Solution prête à l’emploi. |
Préparation (Dilution) | SC :pas de dilution. P.S.E. SC : dans du glucosé 5% ou chlorure de sodium 0,9%. |
Administration | SC, P.S.E. SC. |
Indication
Posologie
Intraveineuse ou P.S.E. IV
Solution à 1mg/1mL, 10 mg/1 mL, 20 mg/5 mL, 50 mg/5 mL, 100 mg/10 mL : douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
Solution à 250 mg/5 mL, 500 mg/10 mL 1000 mg/20 mL : douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, devant être traitées par une administration continue de morphine à l’aide de dispositifs médicaux programmables.
Pas de dose maximale tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
Correspondance : 1 mg per os » 1/2 à 1/3 mg IV. Ne pas s’attarder sur une posologie qui s’avère inefficace. Évaluation du patient rapprochée tant que la douleur n’est pas contrôlée. Si douleur pas contrôlée, augmentation de la posologie quotidienne de morphine d’environ 30 à50%. Traitement des douleurs aiguës :
IV :
Adulte : titration IV : 1 à 3 mg toutes les 10 min environ, jusqu’à obtention d’une analgésie satisfaisante (ou apparition d’effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient. Traitement relais : injections SC de 5 à 10 mg toutes les 4à 6h, ou analgésie autocontrôlée par voie IVavec bolus de 0,5à 1mg suivis d’une période sans injection possible (« période réfractaire ») d’environ 10 min.
Enfant (formeà 1 mg/mL) : titration IV : dose initiale de 0,025 à 0,1mg/kg suivie, si besoin, de bolus IV d’environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 min, jusqu’à obtention d’une analgésie satisfaisante (ou apparition d’effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.
P.S.E. IV :
Adulte : réservée à des patients en ventilation contrôlée en service de réanimation : 1 à 5mg/h.
Diluer la solution de sulfate de morphine 50 mg/mL àla concentration adaptée (1 à 5mg/mL, le plus souvent 1mg/mL).
Intraveineuse ou P.S.E. IV
Enfant (forme à 1 mg/mL) :0,01 à 0,02 mg/kg/h sous surveillance en salle de réveil ou en soins intensifs. L’analgésie autocontrôlée par voie IV peut être réalisable à partir de 6ans. Les bolus IV sont de 0,015 à 0,02 mg/kg, suivis d’une période sans injection possible (« période réfractaire ») de 10 à 15 min. Il peut y être associé une dose continue de 0,005 à 0,02 mg/kg/h.
Traitement des douleurs chroniques :
Rapportées au poids, les doses chez l’enfant et chez l’adulte sont équivalentes.
Patients n’ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale : 0,3 mg/kg/24 h (classiquement 20 mg/24 h chez l’adulte), en perfusion IV continue de préférence. Patients recevant auparavant de la morphine par voie orale : posologie initiale IV quotidienne : 1/3 de la dose orale. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d’emblée à une posologie supérieure.
Chez les patients présentant des douleurs d’intensité variable dans la journée, il est possible d’utiliser un système d’analgésie contrôlée par le patient ; une perfusion continue (à la posologie habituelle) sera associée à des bolus auto-administrables, équivalant à environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera suivi d’une période sans injection possible (« période réfractaire ») de 10 min minimum.
Présentation
Préparation
(Reconstitution)
Préparation
(Dilution)
IV : solution à 1mg/1 mL, 10 mg/1 mL, 20 mg/5 mL, 50 mg/5 mL, 100 mg/10 mL (coloration brune possible). P.S.E. IV : solution à 1 mg/1 mL, 10 mg/1 mL, 20 mg/5 mL, 50 mg/5 mL, 100 mg/10 mL, 250 mg/5 mL, 500 mg/10 mL 1000 mg/20 mL (coloration brune possible).
Solution prête à l’emploi.
IVD: pas de dilution.
P.S.E. IV : diluer la solution de sulfate de morphine 50 mg/mL à la concentration adaptée (1 à 5 mg/mL, le plus souvent 1 mg/mL). Dans du glucosé 5% ou chlorure de sodium 0,9 %.
Administration
IVD en bolus.
P.S.E. IV.
Incompatibilités
Solutions iodées. Solutions alcalines.
Ne pas mélanger à un autre médicament.
Précautions d’emploi – surveillance
Équivalence : 1mg de sulfate de morphine = 1mg de chlorhydrate de morphine. La forme à 50 mg/mL n’est pas adaptée aux injections uniques par voie SC ou IV.
En fonction de la durée du traitement, de la dose administrée et de l’évolution de la douleur, l’arrêt de la morphine pourra être réalisé de manière progressive pour éviter un syndrome de sevrage.
Utilisation prudente ou déconseillée en cas hypovolémie, insuffisance rénale, insuffisant respiratoire non décompensé, association avec d’autres antalgiques d’action centrale, insuffisant hépatique, chez le sujet âgé et très âgé, pathologie urétro-prostatique ou vésicale, coprescriptions de traitements psychotropes, dépresseurs du système nerveux central ou avec un effet anticholinergique, constipation, hypertension intracrânienne.
Un traitement préventif de la constipation doit être systématiquement prescrit. Nourrisson (surtout avant 3 mois) : doses initiales réduites. Surveillance en unité de soins intensifs pour le traitement des douleurs aiguës. Instauration d’un traitement chronique sous surveillance hospitalière.
Réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines prudente ou déconseillée.
Grossesse
Utilisation possible.
Allaitement
Déconseillé ou contre-indiqué.
Effets indésirables
Somnolence, confusion, nausées, vomissements, constipation. Sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, hallucinations. Dépression respiratoire avec au maximum apnée. Augmentation de la pression intracrânienne. Dysurie et rétention urinaire, en cas d’adénome prostatique ou de sténose urétrale. Prurit et rougeur. Syndrome de sevrage à l’arrêt brutal de ce médicament bâillements, anxiété, irritabilité, insomnie, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, anorexie, crampes abdominales, diarrhée, myalgies, arthralgies.
Risque d’apparition de myoclonies en cas de surdosage ou d’augmentation trop rapide des doses chez les sujets âgés ou insuffisants rénaux.
Conditions de conservations
Conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
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