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Les complications post-anesthesique



Les
complications respiratoires

Les facteurs de risque

    La plupart
des complications respiratoires sont liees a des
surdosages.

Les facteurs de risque sont :

  • Age >60 ans.
  • Obesite.
  • Diabete.
  • Interventions de plus de 4h.
  • Nature de l’acte operatoire.
  • Chirurgie abdominale.
  • Chirurgie ORL.
  • Chirurgie de l’enfant.
  • Chirurgie en urgence.
  • Type d’anesthesie.
  • Agents a longue duree d’action.
  • Surdosage.
  • Curarisation prolongee.

Les effets residuels de l’anesthesie sur
la fonction respiratoire

    Les
anesthesiques :

  • Depriment les chemorecepteurs
    peripheriques et des centres
    respiratoires et diminuent ainsi la reponse a l’hypoxie et e
    l’hypercapnie.
  • Reduisent le tonus dilatateur des
    muscles des voies aeriennes
    superieures entraenant une obstruction par collapsus.
  • Depriment le reflexe de deglutition.

    Toutes ces
alterations sont majorees par :

  • L’ege avance du patient.
  • L’alteration de la mecanique
    respiratoire.
  • L’alteration du parenchyme pulmonaire.
  • L’obesite.
  • Le syndrome d’apnee du sommeil.

L’obstruction des voies aeriennes

Causes

L’obstruction des voies aeriennes est la complication respiratoire
postoperatoire la plus frequente, son
mecanisme est semblable a celui du
syndrome
d’apnees du sommeil

associant :

  • Hypotonie de la musculature oropharyngee
  • Depression des mecanorecepteurs.

Autres causes :

  • Laryngospasme surtout chez l’enfant.
  • Paralysie recurrentielle apres
    thyroedectomie
  • Hematome ou d’un oedeme de la langue ou
    de l’oropharynx apres
    chirurgie  endobuccale ou intubation difficile.

Traitement

  • Mise en place d’une canule oro ou
    nasopharyngee.
  • Hyperextension de la tete.
  • Injection d’antagonistes des curares ou
    des morphiniques.
  • Reintubation.

L’hypoxemie postoperatoire

Facteurs predisposants

  • Duree de l’anesthesie de plus de 2h.
  • Anesthesie generale.
  • Age.
  • Tabagisme.
  • Obesite.

Facteurs aggravants

  • Frissons post-anesthesiques.
  • Bas debit cardiaque.
  • Pneumothorax.
  • Atelectasie segmentaire ou pulmonaire.
  • Intubation selective.
  • Bronchospasme.
  • Œdeme pulmonaire.

L’inhalation du contenu gastrique

Signes cliniques

  • Acces de toux.
  • Presence de sibilants a l’auscultation
    pulmonaire.
  • Desaturation <90%.
  • Presence de liquide gastrique dans les
    voies aeriennes.
  • Existence d’un infiltrat sur la
    radiographie pulmonaire.



Les
complications cardiaques

    Le reveil
constitue une epreuve d’effort pour le myocarde :
l’agitation, les frissons, l’hypercatecholaminemie augmentent :

  • La consommation d’oxygene
  • La frequence cardiaque
  • Les besoins en oxygene du myocarde.
  • Le travail du ventricule gauche.

Le reveil s’accompagne d’une augmentation de la precharge (force de
distension qui etire le muscle ventriculaire avant son excitation
electrique et avant sa contraction) en raison :

  • Levee de l’effet vasoplegique des
    anesthesiques.
  • Arret de la ventilation en pression
    positive.
  • Veinoconstriction peripherique.

L’hypotension arterielle

Facteurs de
risque

  • Hypotension peroperatoire.
  • Chirurgie abdominale ou gynecologique.
  • Sexe feminin.
  • Score
    ASA
    eleve.

Causes

  • Hypovolemie, absolue par compensation
    insuffisante des pertes ou relative par effet vasoplegiant residuel.
  • Hemorragie postoperatoire, a un choc
    septique ou
    e un choc cardiogenique.

Traitement

  • Remplissage vasculaire par cristalloedes.
  • Evaluation de la precharge ventriculaire
    en cas de persistance.
  • Vasopresseurs utiles dans environ 20%
    des cas.

L’hypertension arterielle

Facteurs de risque

  • Age avance.
  • Score ASA 3 ou 4.
  • Antecedents d’hypertension arterielle ou
    pathologie renale preexistante.

Causes

  • Douleur.
  • Hypercapnie.
  • Hypoxie.
  • Nausees et vomissements postoperatoires.

Risques et complications

  • Hemorragie.
  • Infarctus du myocarde.
  • Defaillance cardiaque.
  • Troubles du rythme.

Traitement

  • Analgesie efficace.
  • Vasodilatateurs comme les derives nitres
    ou les anticalciques.

Les troubles du rythme cardiaque

  • Tachycardie sinusale :
  • Interventions realisees
    en urgence ou qui ont dure plus de 4h.
  • Hypovolemie.
  • Hypoventilation.
  • Reveil agite.
  • Bradycardie sinusale :
  • En cas de traitement par
    betabloqueurs.
  • Sujet ege.
  • Patients ASA 1 ou 2.
  • Extrasystoles ventriculaires.
  • Arythmies ventriculaires graves :
  • Favorisees par l’hypokaliemie,
    l’hypoxie et les troubles
    metaboliques.

Les accidents cardiaques severes

    L’ischemie
myocardique et la defaillance cardiaque sont rares.
L’ischemie myocardique doit etre prevenue par :

  • Une stabilite tensionnelle.
  • Une normoxie.
  • L’absence de frisson et donc un reveil
    complet seulement apres
    normothermie.
  • Le traitement des troubles du rythme.



Les
complications neurologiques

L’anesthesie generale de par les effets pharmacodynamiques des
anesthesiques utilises induit un dysfonctionnement cerebral majeur
transitoire dont la
recuperation est plus ou moins rapide suivant les patients.

La confusion mentale

    La
confusion mentale qui est un syndrome cerebral organique transitoire
de survenue brutale et d’evolution fluctuante associe cliniquement :

  • Une baisse de la vigilance.
  • Des troubles mnesiques.
  • Une baisse de l’attention.
  • Une desorientation temporospatiale.
  • Des troubles du comportement.
  • Des troubles du sommeil.

L’agitation postoperatoire

L’agitation postoperatoire est une urgence medicale qui peut
compromettre le pronostic vital ou fonctionnel ; elle se traduit par :

  • Hyperactivite motrice, spontanee ou
    reactionnelle, sans cause
    apparente, qui s’accompagne le plus souvent de confusion
    mentale ; les causes
    evidentes (globe vesical, douleur violente) doivent etre
    eliminees.



Les
complications thermiques

L’hypothermie et les frissons

    Une
hypothermie moderee comprise entre 34 et 36eC s’observe chez 50%
des patients anesthesies ; les causes en sont :

  • Vasodilatation peripherique et
    redistribution de la temperature.
  • Abaissement du seuil de declenchement
    des reponses physiologiques e
    une hypothermie.
  • Abolition des mouvements volontaires et
    du frisson.
  • Temperature ambiante trop froide.
  • Apports liquidiens massifs hypothermes.

Consequence de l’hypothermie et des
frissons au reveil post-anesthesique

  • L’hypothermie retarde le reveil en
    abaissant la MAC (Monitored Anesthesia Care : suivi de soins
    d’anesthesie) des halogenes et
    fait apparaetre une curarisation residuelle au reveil.
  • La depense energetique necessaire au
    retablissement de la normothermie
    majore la consommation en oxygene.
  • Le frisson s’accompagne d’une
    hypercatecholaminemie et d’une
    vasoconstriction entraenant une augmentation de la pression
    arterielle et du debit cardiaque. Le
    frisson repond bien aux morphiniques et aux alpha-2 agonistes.



Les
complications digestives

Les nausees et les vomissements
postoperatoires : NVPO

Facteurs de risque

  • Jeune ege.
  • Femme en periode d’activite genitale.
  • Sujet anxieux en preoperatoire.
  • Antecedent de mal des transports.
  • Absence de tabagisme.

Traitement

  • Agonistes dopaminergiques : Droperidol
  • Antagonistes specifiques des recepteurs
    5-HT3 de la serotonine : Setrons.



Les
complications urinaires

Facteurs favorisants

  • Anesthesie rachidienne.
  • Hypovolemie peroperatoire.
  • Ischemie renale.
  • Utilisation de produits potentiellement
    nephrotoxiques
    (antiinflammatoires, aminosides, produits de contraste).



Le
retard de reveil

    Le retard
de reveil est le plus souvent de a :

  • Surdosage absolu ou relatif en
    anesthesiques en rapport avec :
  • Approfondissement excessif de
    l’anesthesie devant des manifestations
    cardiovasculaires.
  • Interactions medicamenteuses :
  • Prise anterieure de psychotropes.
  • Potentialisation des hypnotiques par les
    morphiniques.
  • Premedication par une benzodiazepine de
    demi-vie longue.
  • Desordres metaboliques peroperatoires :
  • Hypoglycemie.
  • Hyponatremie.
  • Insuffisance hepatique.
  • Desordres neurologiques peroperatoires
    notamment AVC apres
    neurochirurgie ou chirurgie carotidienne ou cardiaque.
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