Hormone chorionique gonadotrope (hCG)

La gonadotrophine chorionique humaine (hCG) est une hormone sécrétée par le syncytiotrophoblaste qui maintient la sécrétion du corps jaune durant le 1er trimestre de la grossesse. Elle apparaît 48 h après l’implantation ovocytaire et traduit une grossesse débutante.

La P-hCG sert aussi de marqueur tumoral car elle est sécrétée par certaines tumeurs trophoblastiques (môle hydatiforme, tumeurs ovariennes ou testiculaires).

L’hCG est composée de deux sous-unités : la chaîne alpha commune à LH, FSH et TSH, et la chaîne bêta, spécifique ; c’est cette dernière qui est dosée.

Indications

  • Diagnostic et suivi d’une grossesse.
  • Diagnostic d’une grossesse extra-utérine (GEU).
  • Recherche d’une grossesse méconnue avant un traitement poten­tiellement tératogène (chimiothérapie radiothérapie).
  • Suivi d’une grossesse molaire.
  • Diagnostic anténatal d’un mongolisme.

Prélèvements B

Prélèvement veineux sur tube sec

Valeurs usuelles

< 5 UI/l chez l’homme comme chez la femme

En cas de grossesse, les hCG sont entre 10 UI/L et 50 UI/L dès le 10e jour après la fécondation. Le dosage permet donc un diagnostic précoce de grossesse.

Au cours de la grossesse, la concentration de P-hCG augmente rapi­dement jusqu’à la fin du 3e mois où elle atteint des concentrations de l’ordre de 250 000 UI/L ; elle redescend ensuite.

Interprétation

Grossesse extra-utérine : GEU

Le dosage des P-hCG – dont le résultat peut être obtenu en 1 h – est utilisé dans le diagnostic d’urgence des GEU.

Hormone chorionique gonadotrope (hCG) 153 L’association d’une augmentation des P-hCG au-dessus de 10 UI/L et d’une cavité utérine vide à l’échographie vaginale, permet le dia­gnostic précoce de GEU, en évite les complications et offre la possi­bilité de traitements moins agressifs que la salpingectomie.

Môles hydatiformes et choriocarcinomes

Au cours des grossesses molaires, les concentrations de P-hCG sont très élevées, souvent à plus de 150 000 UI/L. Après évacuation de la môle elles reviennent à la normale dans les deux mois. Des hCG res­tant élevées sont en faveur d’un choriocarcinome (survenant dans la moitié des cas de môles hydatiformes).

Dépistage de la trisomie 21

La trisomie 21, la plus fréquente des anomalies chromosomiques, modifie la concentration dans le sang maternel de la P-hCG, plus élevée que la normale, ainsi que celles de l’alpha-fœtoprotéine (AFP) et de la fraction non conjuguée de l’estriol (uE3), diminuées du tiers par rapport à la normale.

Le dosage de ces marqueurs sanguins de trisomie se fait entre qua­torze et dix-huit semaines d’aménorrhées (SA).

Leurs résultats sont intégrés dans un calcul de probabilité incluant également âge maternel, clarté nucale à l’échographie, poids, taba­gisme, antécédents d’anomalies chromosomiques et exprimant la probabilité de porter un enfant trisomique de façon simple, sous forme d’un « risque » : 1/100, 1/300 etc. Le calcul est effectué par un logiciel. En choisissant un seuil de risque de 1/300 on dépiste envi­ron 80 % des trisomiques pour un taux de faux positifs de 5 %.

Lorsque le risque calculé est > 1/250 un caryotype des cellules fœta­les obtenues par amniocentèse ou prélèvement de villosités choria­les (PVC) est proposé.

Tumeurs testiculaires

Les hCG sont, avec l’alpha-fœtoprotéine, des marqueurs des tumeurs testiculaires non séminomateuses.

Dans les séminomes les hCG sont moins élevées (en général < 200 UI/L) et l’AFP est normale (voir Alpha-fœtoprotéine).

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